La chrysomèle des racines du maïs
Diabrotica virgifera ssp. virgifera
Coléoptère ressemblant à un criocère, la chrysomèle s’attaque aux soies des épis de maïs perturbant la fécondation. Mais les plus gros dégâts sont provoqués par les larves qui rongent les racines. Originaire des Etats Unis, où elle cause de nombreux dégâts, elle est apparue en Europe en 1992.
Observée en Italie du Nord en 2000, elle a rapidement colonisé l’ensemble du Tessin et une partie des cantons romands.
L’adulte se déplace de manière passive sur de grandes distances accroché à des véhicules. La femelle pond ses œufs dans le sol et ce n’est qu’au printemps suivant que les larves se développent en rongeant les racines du maïs.
Il n’y a qu’une génération par année, mais l’insecte a besoin de deux ans successifs de maïs sur la même parcelle pour pouvoir accomplir son développement : la rotation des cultures est donc le meilleur moyen de lutte.
Situation actuelle
Les contrôles effectués par le Service de l’agriculture du canton du Valais pour l’année 2021 ont été entrepris dans tout le canton et n’ont relevé aucune chrysomèle.
Le Service de l’agriculture décide donc de lever la restriction visant à interdire deux cultures de maïs successives pour l’année 2022.
Lutte et prévention
La rotation des cultures a fait ses preuves dans cette lutte et doit être privilégiée au maximum. Les contrôles se reporteront pour l’année 2022 et induiront des mesures restrictives en cas de présence de chrysomèle sur le territoire valaisan.