La chrysomèle des racines du maïs
Diabrotica virgifera ssp. virgifera
Coléoptère ressemblant à un criocère, la chrysomèle s’attaque aux soies des épis de maïs perturbant la fécondation. Mais les plus gros dégâts sont provoqués par les larves qui rongent les racines. Originaire des Etats Unis, où elle cause de nombreux dégâts, elle est apparue en Europe en 1992.
Observée en Italie du Nord en 2000, elle a rapidement colonisé l’ensemble du Tessin.
L’adulte se déplace de manière passive sur de grandes distances accroché à des véhicules. La femelle pond ses œufs dans le sol et ce n’est qu’au printemps suivant que les larves se développent en rongeant les racines du maïs.
Il n’y a qu’une génération par année, mais l’insecte a besoin de deux ans successifs de maïs sur la même parcelle pour pouvoir accomplir son développement : la rotation des cultures est donc le meilleur moyen de lutte.
Situation actuelle
Malgré les mesures de lutte prises en 2017, 2018 et 2019 dans le Chablais et le Coude du Rhône, la chrysomèle des racines du maïs reste présente dans plusieurs communes.
En octobre 2020, le Service de l’agriculture décide donc renouveler les mesures de lutte et de renforcer la prévention contre Diabrotica (voir décision ci-dessous).
Lutte et prévention
Mesure de prévention pour toutes les communes des districts de Conthey, Entremont, Martigny, St-Maurice, Sierre, Sion et Monthey :
- Interdiction de la culture du maïs sur les parcelles sur lesquelles du maïs était déjà cultivé l’année précédente ;
- obligation d’un système strict de rotation des cultures.