Arbaz

Dans la commune d’Arbaz, des vestiges archéologiques de nature et de type variés ont été fortuitement mis au jour au cours du 20ème siècle. Les informations concernant les contextes de leurs découvertes étant pour la plupart inexistantes, ces occupations demeurent le plus souvent non datées.

La grotte du Pertuis de Leytron, également appelée Grotte des Fées, était connue dans les temps anciens au travers de légendes relatant que des sorcières s’y réfugiaient. Celles-ci auraient essayé, sans y parvenir, d’attirer et de se nourrir d’un jeune berger qui aurait pris la fuite en prétextant aller chercher de l’eau. La grotte, constituée de plusieurs salles aurait également été habitée dans les temps modernes et il est possible qu’elle ait fait l’objet d’activités minières. Entre 1920 et 1923, le Chanoine J. Grossy y mène une campagne de sondages et met au jour des ossements et les restes de plusieurs foyers à l’entrée de la grotte. Ces vestiges demeurent cependant non datés et il est pour l’heure encore impossible de déterminer la période à laquelle appartient cette occupation.

Dans la seconde moitié du 19ème siècle, on aurait découvert des sépultures à inhumation - qualifiées alors de tombes païennes - dans les environs d’Arbaz. Ces dernières ne renfermaient cependant aucun mobilier archéologique. Deux tombes à dalles auraient également été mises au jour en 1994 dans le même village.

Finalement, les archives de l’ancien Service des Monuments historiques et Recherches archéologiques font mention d’une boucle de ceinture du Haut Moyen Age provenant de la commune d’Arbaz.