Reportages

Conseil : Bureau de soutien et de gestion des conflits
Vous traversez une mauvaise passe professionnelle ou privée ? Le Bureau de soutien et de gestion des conflits saura vous épauler.
Il a remplacé la Consultation sociale (CS). Après bientôt trois ans d’activité, le Bureau de soutien et de gestion des conflits (BSGC) répond aux attentes. Les sollicitations se multiplient. Entre 2020 et 2021, l’activité du BSGC a ainsi doublé, passant de 97 suivis de dossiers à 194 (BSCG – Rapport d’activité 2021). Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.
Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.
La structure pluridisciplinaire offre un service « sur mesure » à tous les employés et cadres de l’Administration cantonale, au personnel du Ministère public et des Tribunaux valaisans, aux collaboratrices et collaborateurs de l'Office de l’assurance invalidité Valais et de la Caisse de compensation du canton du Valais ainsi qu’aux enseignants du secondaire II.
Responsable du Bureau depuis son lancement en novembre 2019, Liliane Baer nous présente le BSCG :
Témoignages issus du rapport d'activité 2021
« La gestion d’une équipe n’est pas simple. Certains conflits sont parfois délicats à gérer au risque d’envenimer la situation. Le Bureau de soutien et de gestion des conflits m’a été d’une très grande aide autant du côté du non verbal, de la posture à adopter, de la manière de faire passer le message que du côté légal. Grâce à eux j’ai pu trouver des solutions, du soutien, être rassurée face à mes décisions et rétablir un bon fonctionnement dans mon équipe. »
Une cadre de l’Etat du Valais
« J’ai eu l’occasion de faire appel aux services du Bureau de soutien et de gestion des conflits en 2021. La notion de soutien du Bureau a alors pris tout son sens. J’ai pu me confier en toute confidence, sans jugement et avec une écoute bienveillante. C’est tellement rare de pouvoir « vider son sac » sans crainte d’avoir des éventuelles répercussions. Mon interlocutrice a su rester neutre, ce qui permet de ne pas entrer dans une spirale accablante. Elle a pu me conseiller d’agir dans mon intérêt en me poussant hors de ma zone de confort et en refusant de rester sans réaction. Elle m’a conseillé un vocabulaire adapté, juste et sans agressivité ou apitoiement. Nous avons eu l’occasion de nous revoir à plusieurs reprises, m’aidant ainsi à respecter mes propres objectifs et à tenir les délais que je me fixais. Aujourd’hui, le suivi est terminé mais je ne saurais que recommander à chacun qui en ressent le besoin de s’adresser au Bureau sans crainte, il ne peut en ressortir que du positif. Et je n’hésiterai pas à refaire appel à eux si l’occasion et le besoin devaient se représenter. »
Une collaboratrice de l’Etat du Valais
Retrouvez d’autres témoignages et l’intégralité du Rapport d’activité 2021
Portrait

Conseil : Bureau de soutien et de gestion des conflits
Vous traversez une mauvaise passe professionnelle ou privée ? Le Bureau de soutien et de gestion des conflits saura vous épauler.
Il a remplacé la Consultation sociale (CS). Après bientôt trois ans d’activité, le Bureau de soutien et de gestion des conflits (BSGC) répond aux attentes. Les sollicitations se multiplient. Entre 2020 et 2021, l’activité du BSGC a ainsi doublé, passant de 97 suivis de dossiers à 194 (BSCG – Rapport d’activité 2021). Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.
Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.
La structure pluridisciplinaire offre un service « sur mesure » à tous les employés et cadres de l’Administration cantonale, au personnel du Ministère public et des Tribunaux valaisans, aux collaboratrices et collaborateurs de l'Office de l’assurance invalidité Valais et de la Caisse de compensation du canton du Valais ainsi qu’aux enseignants du secondaire II.
Responsable du Bureau depuis son lancement en novembre 2019, Liliane Baer nous présente le BSCG :
Témoignages issus du rapport d'activité 2021
« La gestion d’une équipe n’est pas simple. Certains conflits sont parfois délicats à gérer au risque d’envenimer la situation. Le Bureau de soutien et de gestion des conflits m’a été d’une très grande aide autant du côté du non verbal, de la posture à adopter, de la manière de faire passer le message que du côté légal. Grâce à eux j’ai pu trouver des solutions, du soutien, être rassurée face à mes décisions et rétablir un bon fonctionnement dans mon équipe. »
Une cadre de l’Etat du Valais
« J’ai eu l’occasion de faire appel aux services du Bureau de soutien et de gestion des conflits en 2021. La notion de soutien du Bureau a alors pris tout son sens. J’ai pu me confier en toute confidence, sans jugement et avec une écoute bienveillante. C’est tellement rare de pouvoir « vider son sac » sans crainte d’avoir des éventuelles répercussions. Mon interlocutrice a su rester neutre, ce qui permet de ne pas entrer dans une spirale accablante. Elle a pu me conseiller d’agir dans mon intérêt en me poussant hors de ma zone de confort et en refusant de rester sans réaction. Elle m’a conseillé un vocabulaire adapté, juste et sans agressivité ou apitoiement. Nous avons eu l’occasion de nous revoir à plusieurs reprises, m’aidant ainsi à respecter mes propres objectifs et à tenir les délais que je me fixais. Aujourd’hui, le suivi est terminé mais je ne saurais que recommander à chacun qui en ressent le besoin de s’adresser au Bureau sans crainte, il ne peut en ressortir que du positif. Et je n’hésiterai pas à refaire appel à eux si l’occasion et le besoin devaient se représenter. »
Une collaboratrice de l’Etat du Valais
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En visite
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En visite dans le Turtmanntal
Elle porte le nom de la rivière qui l’a façonnée. La vallée de Tourtemagne vit à l’abri des modes, préservant son caractère à la fois sauvage et pittoresque. Collaborateur agro-technique au Service de l’agriculture, mais aussi éleveur passionné, Dominic Passeraub y est également le responsable de la coopérative de l’alpage. Entre traditions séculaires et fromages d’exception, il nous ouvre les portes d’une région hors du commun. Lire la suiteÀ proposEn visite dans le Turtmanntal » -
En visite à Savièse
Connue pour son plateau ensoleillé surplombant Sion, Savièse s’étend de la plaine aux glaciers, offrant une grande diversité de paysages et de villages typés regroupés autour de Saint-Germain. Sylvain Dumoulin nous en dévoile quelques trésors : un château méconnu, une devise locale, une spécialité culinaire et une fête emblématique. Lire la suiteÀ proposEn visite à Savièse » -
En visite à Salvan
Depuis la Pierre Bergère, nous avons une vue dégagée sur Salvan. La commune, forte de ses 1500 habitants, regorge de projets ambitieux. Yves Fournier nous parle de l’école flambant neuve, de la patinoire en pleine transformation dans l’aire de loisirs du Tinderet, du tunnel et de l’ascenseur reliant la future gare TMR au départ de la toute nouvelle télécabine de La Creusaz. A cela s’ajoute le projet de Parc naturel régional de la Vallée du Trient, réunissant sept communes dans une démarche de préservation et de valorisation du patrimoine naturel. Autant d’initiatives qui témoignent du dynamisme de la commune. Lire la suiteÀ proposEn visite à Salvan » -
En visite sur la Weritzalp
La Weritzalp n’est probablement pas le plus connu des alpages du Lötschental. Pas grave. Accessible depuis Wiler, mais situé sur le territoire de la commune de Blatten, il est en fait un alpage comme les autres. Ce ne sont pas les auteurs de ce texte qui le disent, mais Michael Rieder, chez qui nous sommes aujourd'hui en visite. Lire la suiteÀ proposEn visite sur la Weritzalp » -
En visite à Ayer
Village typique d’Anniviers, Ayer a su garder toute son authenticité dans une vallée en plein essor touristique. Ici, on prend grand soin de son patrimoine et de ses traditions. Adrienne Melly nous fait découvrir son village de cœur. Lire la suiteÀ proposEn visite à Ayer » -
En visite à Vollèges
Porte d’entrée du Val de Bagnes, Vollèges cultive une certaine discrétion en comparaison de sa voisine Verbier. Mais à y regarder de plus près, la destination offre mille et une raisons de s’y attarder. Bernard Abbet nous fait découvrir son village natal et ses environs. Lire la suiteÀ proposEn visite à Vollèges » -
à Saint-Nicolas
Saint-Nicolas est plus qu'un simple point de passage ou de départ pour les aventuriers des sommets alpins. C'est un lieu chargé d'histoire, de culture et de traditions, où l'on peut découvrir la richesse et la diversité du patrimoine valaisan. Lire la suiteÀ proposà Saint-Nicolas » -
à Euseigne
Le village doit sa notoriété à ses pyramides. Mais pour Sylvia Sierro-Cina, Euseigne recèle bien d’autres richesses. Collaboratrice administrative au Service de la santé publique, « la pharaonne », comme la surnomment certains, y vit depuis 14 ans. Visite guidée en sa compagnie. Lire la suiteÀ proposà Euseigne » -
à La Bâtiaz
La Bâtiaz : son quartier, son château. La bourgade jouit d’une belle renommée, bien au-delà de Martigny. Octodurienne pur sucre et collaboratrice spécialisée au Service cantonal de l’agriculture (SCA), Sandra Moulin-Michellod nous invite à découvrir « sa » Bâtiaz, un lieu empreint de souvenirs d’enfance. Lire la suiteÀ proposà La Bâtiaz » -
à Gondo
«Gondo, ce n’est pas que les intempéries. C’est bien plus que cela». Yannick Squaratti, cantonnier et conseiller communal, nous fait découvrir les trésors cachés du village. Lire la suiteÀ proposà Gondo »
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Dialogues
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Fidélité
Le canton fête ses jubilaires. Lire la suiteÀ proposFidélité » -
FMEP
La FMEP a fêté ses 75 ans lors de son assemblée des délégués. Lire la suiteÀ proposFMEP » -
Découvrir de nouvelles perspectives
Une cinquantaine d’enfants ont répondu à l’invitation de la Police cantonale le 8 novembre, à l’occasion de la journée Futur en tous genres. Lire la suiteÀ proposDécouvrir de nouvelles perspectives »
Info
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INFO - Ecole professionnelle commerciale et artisanale de Sion - Nomination du nouveau directeur
Le Conseil d’Etat a nommé Olivier Walther au poste de directeur de l’Ecole professionnelle commerciale et artisanale de Sion (EPCAs). Actuellement chef de section auprès de l’Ecole professionnelle technique et des métiers de Sion (EPTM), il prendra ses fonctions pour la rentrée scolaire 2025-2026 et succèdera à René Constantin qui a fait valoir son droit à la retraite. Lire la suiteÀ proposINFO - Ecole professionnelle commerciale et artisanale de Sion - Nomination du nouveau directeur » -
INFO - Médiation administrative - Nomination de deux médiateurs cantonaux
Le Conseil d’Etat a nommé un médiateur cantonal et une médiatrice cantonale pour faciliter le règlement à l’amiable des différends pouvant survenir entre l’administration et les citoyennes et citoyens. Fabien Maret, titulaire du brevet d’avocat et détenteur de diplômes en médiation, traitera les dossiers pour le Valais romand et Sabine Forny, médiatrice indépendante, pour le Haut-Valais. Ces médiateurs sont habilités à intervenir, sur demande de l’une des parties, lorsque les tentatives usuelles pour régler le conflit n’ont pas permis de trouver de solution satisfaisante. Lire la suiteÀ proposINFO - Médiation administrative - Nomination de deux médiateurs cantonaux » -
INFO - Nouveau chef de la Comptabilité générale de l’Etat du Valais
Le Conseil d’Etat a nommé David Albasini à la tête de la Comptabilité générale de l’Etat du Valais. Actuellement responsable financier et controlling au sein du Service des hautes écoles, il remplace Damian Locher, promu chef de l’Administration cantonale des finances, dès le 1er mai 2025. Lire la suiteÀ proposINFO - Nouveau chef de la Comptabilité générale de l’Etat du Valais » -
INFO - ACF - Damian Locher nommé chef de l’Administration cantonale des finances
Le Conseil d’Etat a nommé Damian Locher au poste de chef de l’Administration cantonale des finances. Titulaire d’un diplôme d’expert-comptable et d’un diplôme HES en économie d’entreprise, il était auparavant adjoint de ce même service et chef de la comptabilité générale de l’Etat. Originaire de Loèche, Damian Locher a acquis une large expérience professionnelle dans l’économie privée, et connaît parfaitement l’administration cantonale pour y collaborer depuis 2007. Il a succédé à Pierre-André Charbonnet, à partir du 1er avril 2025. Lire la suiteÀ proposINFO - ACF - Damian Locher nommé chef de l’Administration cantonale des finances » -
INFO - Office de l’éducation numérique - Nomination de Mathieu Moser au poste de chef d’office
Le Conseil d’Etat a nommé Mathieu Moser à la tête de l’Office de l’éducation numérique. Actuellement directeur des Ecoles de l’Arpille, Mathieu Moser prendra la direction de cet office nouvellement créé dès le 1er juin. Il aura pour mission de piloter et coordonner la mise en œuvre de la stratégie de l’éducation numérique. Lire la suiteÀ proposINFO - Office de l’éducation numérique - Nomination de Mathieu Moser au poste de chef d’office » -
INFO - Your Challenge
Nouveaux métiers, nouveaux horizons : l’Etat du Valais forme aux professions d’aujourd’hui et de demain Lire la suiteÀ proposINFO - Your Challenge » -
INFO - Photo du CE
Mathias Reynard accède à la présidence du Gouvernement valaisan. Le Conseiller d’Etat place son année présidentielle sous le signe du « Valais inclusif ». Cette thématique sera portée par plusieurs actions artistiques. La première : la photo officielle du Conseil d’État. Lire la suiteÀ proposINFO - Photo du CE » -
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INFO - « Bike to Work »
C’est reparti! L’édition 2025 de Bike to Work a débuté le 1er mai et l’Etat du Valais y participe à nouveau. Lire la suiteÀ proposINFO - « Bike to Work » » -
INFO -RH - Programme de formation pour soutenir nos cadres
L’Administration cantonale du Valais franchit une nouvelle étape dans l’accompagnement de ses cadres en adaptant son programme de développement. Lire la suiteÀ proposINFO -RH - Programme de formation pour soutenir nos cadres »
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Les chroniques de Stella

En visite à Saint-Nicolas
En visite à Saint-Nicolas<br> avec Tanja Fux
L’anecdote : l’hôtel devenu usine puis école
En préparant le programme de cette visite, on avait un accord avec Tanja Fux : parler de tout à Saint-Nicolas sauf de l'usine de Bosch. Ne pensez pas qu'elle soit gênée d’en parler ou que l'usine de production de pièces de précision soit sans intérêt ! Au contraire ! Mais l’entreprise est tellement connue et visible qu'elle occulte parfois un peu le charme historique du village de montagne.
Cependant, à peine sortis du lieu de rendez-vous, en face de l’école régionale, l’histoire de l’usine s’impose à nous. Avant d’accueillir l’école, l’emplacement était réservé au premier bâtiment de Scintilla à Saint-Nicolas. Et voici que Stefan Truffer et Roger Imboden deviennent intarissables sur l’histoire de leur village. C'est là que tout a commencé, après la guerre, quand la société soleuroise cherchait des ouvriers pour fabriquer ses outils électriques. Grâce à la rencontre entre le maire de l'époque, Rudolf Bittel, et les dirigeants de Scintilla, une opportunité s'est offerte aux habitants de Saint-Nicolas, qui vivaient dans la précarité et le manque de perspectives. L'hôtel a été transformé en atelier et les montagnards ont appris un nouveau métier. Ainsi est née une collaboration fructueuse entre l’usine de Bosch et Saint-Nicolas, qui dure encore aujourd’hui.
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Un édifice à part : la tour du métayer
Bref, fin de l’histoire de l’usine… direction le Meierturm, la tour du métayer, un monument historique qui témoigne du passé agricole et alpin de la région et du Valais. La tour du métayer était le lieu où vivait et travaillait le métayer, un homme chargé de gérer les terres de l'évêque de Sion. Ce système remonte au 8e siècle, quand les grandes propriétés foncières se sont développées avec des règles précises.
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Fiers de leur tour, nos deux anciens présidents sont précis dans leur récit : des fouilles archéologiques réalisées dans les années 1980 ont permis de dater sa construction grâce à une poutre de la cave qui date de 1273. Nous sommes donc tout simplement dans le plus vieux bâtiment du Nikolaital et peut-être de toute la région.
A entendre nos deux ex-présidents, la réfection de cette tour a connu de nombreux rebondissements politiques. Dans l’impossibilité de restituer l’entier des anecdotes, nous nous contenterons d’évoquer les principales étapes : en 1971, la tour a été acquise par la commune de Saint-Nicolas puis classée, en 1974, parmi les monuments protégés par l'Etat. Entre 1986 et 1996, elle a été entièrement rénovée avec le soutien de l'Etat, de la commune, de la fondation "Pro Nikolai" et de la société "Scintilla AG". En novembre 1996, les locaux ont été rouverts au public. C’est donc un lieu chargé d’histoire moderne et ancienne.
Aujourd'hui, cette tour à cinq étages est un véritable patchwork de lieux et de fonctions. On y trouve le musée des guides, qui retrace l'histoire de ces aventuriers de la montagne, le musée du patrimoine de la fondation Pro Nikolai, le « Burgerkeller », où l'on peut déguster les produits régionaux dans une ambiance médiévale et conviviale, la « Burgerstube », une salle de réunion, où se tiennent les assemblées et les débats, et d’autres espaces comme celui de la section Monte-Rosa du Club alpin suisse (CAS) qui accueillent les alpinistes et les randonneurs.
Des figures emblématiques : les guides de Saint-Nicolas
Tanja Fux, quant à elle, est particulièrement passionnée par l'histoire de l'alpinisme à Saint-Nicolas. Née un peu plus haut dans la vallée, à Täsch, elle raconte avec enthousiasme les exploits des guides de Saint-Nicolas qui ont marqué leur époque par leurs ascensions audacieuses et pionnières. Parmi eux, Alois Pollinger, qui a gravi pour la première fois l'arête du Vieresel de la Dent Blanche, Josef Lochmatter, qui a ouvert la voie sur la face sud du Täschhorn, Josef Knubel, qui a réalisé la première de la face nord de l'Eiger par la voie Lauper, et Peter Knubel, qui a conquis le sommet de l'Elbrouz. Tanja Fux admire ces alpinistes qui ont fait connaître Saint-Nicolas au monde entier et qui ont contribué à l'essor de cette discipline sportive et culturelle.
Saint-Nicolas, c'est donc un petit village qui a tout d'un grand ! Niché au cœur des Alpes valaisannes, il a joué un rôle clé dans l'essor touristique de ses voisins, Grächen et surtout Zermatt. Mais Saint-Nicolas n'a pas à rougir de son charme et de ses atouts. Il propose une offre touristique variée et de qualité, avec notamment le magnifique alpage de Jungen, un havre de paix et de nature à découvrir absolument.
Un site incontournable : l’alpage de Jungen
L’alpage de Jungen est un endroit unique, perché au-dessus d'un précipice vertigineux qui domine la vallée. Pour y accéder, il faut emprunter le sentier escarpé du Jungerweg ou la Jungenbahn, une petite cabine qui offre un panorama époustouflant. Tanja adore venir se ressourcer ici avec sa famille, en marchant de préférence. Elle sait que Jungen, comme les autres alpages de la région, a une histoire riche et ancienne, liée à la vie pastorale et à la subsistance des montagnards. Aujourd'hui, l’alpage est aussi un lieu de loisirs et de détente, où la commune a aménagé des infrastructures culturelles et touristiques pour accueillir les visiteurs et les habitants. Les deux anciens présidents sont fiers de ces réalisations, qui valorisent le patrimoine et la beauté de Jungen.
Enfin, sur le chemin du retour, tous les trois se mettent d’accord pour nous résumer Saint-Nicolas en quelques mots : « St. Niklaus ist ein Berg, Industrie und Tourismusdorf », un village de montagne industriel et touristique.
Un conseil : Nikolaital plutôt que Mattertal
Si une visite de ce petit bijou de village vous tente et que vous aimez TOUT savoir sur les lieux, demandez à voir nos deux guides. Montez à pied à Jungen et vous croiserez peut-être Tanja Fux. En revanche, un conseil pour ne pas froisser les locaux et par analogie à la problématique du « Lac Léman ou Lac de Genève » : lorsque vous êtes dans le village, évitez de mentionner la vallée de Zermatt (Mattertal), car Saint-Nicolas se situe bel et bien dans la vallée de … Saint-Nicolas (Nikolaital). C'est une fierté pour les habitants, qui ont su préserver leur identité et leur patrimoine.
Conseils

En visite à Saint-Nicolas
En visite à Saint-Nicolas<br> avec Tanja Fux
L’anecdote : l’hôtel devenu usine puis école
En préparant le programme de cette visite, on avait un accord avec Tanja Fux : parler de tout à Saint-Nicolas sauf de l'usine de Bosch. Ne pensez pas qu'elle soit gênée d’en parler ou que l'usine de production de pièces de précision soit sans intérêt ! Au contraire ! Mais l’entreprise est tellement connue et visible qu'elle occulte parfois un peu le charme historique du village de montagne.
Cependant, à peine sortis du lieu de rendez-vous, en face de l’école régionale, l’histoire de l’usine s’impose à nous. Avant d’accueillir l’école, l’emplacement était réservé au premier bâtiment de Scintilla à Saint-Nicolas. Et voici que Stefan Truffer et Roger Imboden deviennent intarissables sur l’histoire de leur village. C'est là que tout a commencé, après la guerre, quand la société soleuroise cherchait des ouvriers pour fabriquer ses outils électriques. Grâce à la rencontre entre le maire de l'époque, Rudolf Bittel, et les dirigeants de Scintilla, une opportunité s'est offerte aux habitants de Saint-Nicolas, qui vivaient dans la précarité et le manque de perspectives. L'hôtel a été transformé en atelier et les montagnards ont appris un nouveau métier. Ainsi est née une collaboration fructueuse entre l’usine de Bosch et Saint-Nicolas, qui dure encore aujourd’hui.
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Un édifice à part : la tour du métayer
Bref, fin de l’histoire de l’usine… direction le Meierturm, la tour du métayer, un monument historique qui témoigne du passé agricole et alpin de la région et du Valais. La tour du métayer était le lieu où vivait et travaillait le métayer, un homme chargé de gérer les terres de l'évêque de Sion. Ce système remonte au 8e siècle, quand les grandes propriétés foncières se sont développées avec des règles précises.
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Fiers de leur tour, nos deux anciens présidents sont précis dans leur récit : des fouilles archéologiques réalisées dans les années 1980 ont permis de dater sa construction grâce à une poutre de la cave qui date de 1273. Nous sommes donc tout simplement dans le plus vieux bâtiment du Nikolaital et peut-être de toute la région.
A entendre nos deux ex-présidents, la réfection de cette tour a connu de nombreux rebondissements politiques. Dans l’impossibilité de restituer l’entier des anecdotes, nous nous contenterons d’évoquer les principales étapes : en 1971, la tour a été acquise par la commune de Saint-Nicolas puis classée, en 1974, parmi les monuments protégés par l'Etat. Entre 1986 et 1996, elle a été entièrement rénovée avec le soutien de l'Etat, de la commune, de la fondation "Pro Nikolai" et de la société "Scintilla AG". En novembre 1996, les locaux ont été rouverts au public. C’est donc un lieu chargé d’histoire moderne et ancienne.
Aujourd'hui, cette tour à cinq étages est un véritable patchwork de lieux et de fonctions. On y trouve le musée des guides, qui retrace l'histoire de ces aventuriers de la montagne, le musée du patrimoine de la fondation Pro Nikolai, le « Burgerkeller », où l'on peut déguster les produits régionaux dans une ambiance médiévale et conviviale, la « Burgerstube », une salle de réunion, où se tiennent les assemblées et les débats, et d’autres espaces comme celui de la section Monte-Rosa du Club alpin suisse (CAS) qui accueillent les alpinistes et les randonneurs.
Des figures emblématiques : les guides de Saint-Nicolas
Tanja Fux, quant à elle, est particulièrement passionnée par l'histoire de l'alpinisme à Saint-Nicolas. Née un peu plus haut dans la vallée, à Täsch, elle raconte avec enthousiasme les exploits des guides de Saint-Nicolas qui ont marqué leur époque par leurs ascensions audacieuses et pionnières. Parmi eux, Alois Pollinger, qui a gravi pour la première fois l'arête du Vieresel de la Dent Blanche, Josef Lochmatter, qui a ouvert la voie sur la face sud du Täschhorn, Josef Knubel, qui a réalisé la première de la face nord de l'Eiger par la voie Lauper, et Peter Knubel, qui a conquis le sommet de l'Elbrouz. Tanja Fux admire ces alpinistes qui ont fait connaître Saint-Nicolas au monde entier et qui ont contribué à l'essor de cette discipline sportive et culturelle.
Saint-Nicolas, c'est donc un petit village qui a tout d'un grand ! Niché au cœur des Alpes valaisannes, il a joué un rôle clé dans l'essor touristique de ses voisins, Grächen et surtout Zermatt. Mais Saint-Nicolas n'a pas à rougir de son charme et de ses atouts. Il propose une offre touristique variée et de qualité, avec notamment le magnifique alpage de Jungen, un havre de paix et de nature à découvrir absolument.
Un site incontournable : l’alpage de Jungen
L’alpage de Jungen est un endroit unique, perché au-dessus d'un précipice vertigineux qui domine la vallée. Pour y accéder, il faut emprunter le sentier escarpé du Jungerweg ou la Jungenbahn, une petite cabine qui offre un panorama époustouflant. Tanja adore venir se ressourcer ici avec sa famille, en marchant de préférence. Elle sait que Jungen, comme les autres alpages de la région, a une histoire riche et ancienne, liée à la vie pastorale et à la subsistance des montagnards. Aujourd'hui, l’alpage est aussi un lieu de loisirs et de détente, où la commune a aménagé des infrastructures culturelles et touristiques pour accueillir les visiteurs et les habitants. Les deux anciens présidents sont fiers de ces réalisations, qui valorisent le patrimoine et la beauté de Jungen.
Enfin, sur le chemin du retour, tous les trois se mettent d’accord pour nous résumer Saint-Nicolas en quelques mots : « St. Niklaus ist ein Berg, Industrie und Tourismusdorf », un village de montagne industriel et touristique.
Un conseil : Nikolaital plutôt que Mattertal
Si une visite de ce petit bijou de village vous tente et que vous aimez TOUT savoir sur les lieux, demandez à voir nos deux guides. Montez à pied à Jungen et vous croiserez peut-être Tanja Fux. En revanche, un conseil pour ne pas froisser les locaux et par analogie à la problématique du « Lac Léman ou Lac de Genève » : lorsque vous êtes dans le village, évitez de mentionner la vallée de Zermatt (Mattertal), car Saint-Nicolas se situe bel et bien dans la vallée de … Saint-Nicolas (Nikolaital). C'est une fierté pour les habitants, qui ont su préserver leur identité et leur patrimoine.
Coup d'oeil dans les archives de l'Etat
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Archives - Le Grand Raid, une mémoire sportive en archives
Né en 1990, le Grand Raid s’est imposé comme l’un des rendez-vous majeurs du VTT en Europe. Derrière la ferveur populaire, les archives de l’Office cantonal du sport rappellent l’ampleur du travail administratif et organisationnel. Budgets, rapports et correspondances témoignent d’une collaboration étroite entre acteurs publics et privés. Lire la suiteÀ proposArchives - Le Grand Raid, une mémoire sportive en archives » -
La collection des « Imprimés valaisans » - Aperçu de l'histoire de l'imprimerie en Valais
La collection des Imprimés valaisans dévoile 300 ans d’histoire de l’imprimerie en Valais, de 1644 au 20e siècle. Livres rares, journaux anciens, affiches ou programmes de théâtre révèlent l’évolution de la société, de la religion et de la politique. On y retrouve les traces des premiers imprimeurs de Sion, dont Heinricus Streler, pionnier en la matière. Fruit de recherches approfondies, cette collection unique est désormais accessible en ligne. Un trésor patrimonial pour explorer la mémoire écrite du Valais. Lire la suiteÀ proposLa collection des « Imprimés valaisans » - Aperçu de l'histoire de l'imprimerie en Valais » -
Un symbole chargé d’histoire : la couronne dans les armoiries du Conseil d’Etat valaisan
Détail à première vue décoratif dans les armoiries du canton, la couronne est un symbole profondément ancré de l’autorité et de la tradition du Valais. Elle exprime une appartenance, elle est aussi un signe clair de souveraineté. Si elle s’est parfois effacée au fil des siècles, la couronne n’a jamais vraiment disparu des armoiries du Conseil d’Etat – comme un phœnix synonyme de pouvoir et de pérennité. Lire la suiteÀ proposUn symbole chargé d’histoire : la couronne dans les armoiries du Conseil d’Etat valaisan » -
Archives - Un fleuve en fête
2024 marque la 35e édition des Fêtes du Rhône, pour laquelle les Archives de l’Etat du Valais, en collaboration avec la Médiathèque Valais, proposent une exposition retraçant l’histoire d’un siècle de célébrations autour du fleuve, entre 1926 et l’an 2000. Lire la suiteÀ proposArchives - Un fleuve en fête » -
Archives
Bis 1981 wurden Zehntausende Kinder und Jugendliche von den Behörden als billige Arbeitskräfte in landwirtschaftlichen Betrieben, in streng geführten Heimen oder sogar in Strafvollzugsanstalten untergebracht. Lire la suiteÀ proposArchives » -
Au secours : un monstre !
Le loup fait à nouveau couler beaucoup d’encre, mais la présence de « monstres » dans nos contrées ne date pas d’aujourd’hui. En effet, déjà dans le milieu des années 1940, le fameux loup d’Eischoll avait beaucoup fait parler de lui … Lire la suiteÀ proposAu secours : un monstre ! » -
Les dossiers de faillites : sources d’archives insoupçonnées
Les archives des services de l’Administration cantonale peuvent sembler secondaires, voire ennuyeuses, en regard des manuscrits médiévaux ou parchemins conservés par les Archives de l’Etat du Valais. Elles contiennent toutefois des éléments insoupçonnés et très riches, que l’on ne s’attend pas forcément à trouver à cet endroit. Lire la suiteÀ proposLes dossiers de faillites : sources d’archives insoupçonnées » -
L’Ecole d’agriculture du Valais célèbre ses 100 ans.
Les Archives de l’Etat du Valais nous ouvrent le fonds d’archives de l’Ecole cantonale d’agriculture et retracent les circonstances de l’avènement de Châteauneuf. Ce même fonds d’archives sert à la réalisation du livre des cent ans. « Sans archives, pas de livre », nous dira la coordinatrice de l’ouvrage Delphine Debons. Lire la suiteÀ proposL’Ecole d’agriculture du Valais célèbre ses 100 ans. » -
1917 - Restriction de l’utilisation du charbon et de l’énergie électrique
A l’heure où la question de la pénurie d’énergie marque l’actualité, les archives nous permettent de (re)découvrir que notre pays a déjà été confronté à ce risque, ainsi que les mesures qui avaient alors été prises pour y faire face. Lire la suiteÀ propos1917 - Restriction de l’utilisation du charbon et de l’énergie électrique » -
Les Décisions du Conseil d’Etat : du papier à l’électronique
506 registres ou 39 mètres linéaires, voilà ce que représentent les décisions prises par le Conseil d’Etat valaisan depuis 1815, sources essentielles pour la recherche, ainsi que pour la traçabilité de l’action de l’Etat. Lire la suiteÀ proposLes Décisions du Conseil d’Etat : du papier à l’électronique »
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