Reportages

Misaël Ecoeur : l’appel des 4000

Portrait Misaël Ecoeur : l’appel des 4000

Le Bishorn, premier 4000

23 août 2001, Misaël Ecoeur gravit son premier sommet de 4000 mètres : le Bishorn. Les années ont passé, mais les souvenirs restent intacts : « Avant de partir, j’avais beaucoup d’appréhension. C’était l’inconnu, une véritable aventure. Je revois encore mon équipement et certains moments de l’ascension sont gravés en moi. »

De cette première expérience, Misaël retiendra une leçon : « Monter c’est une chose. Mais il ne faut jamais négliger le retour. La descente, souvent longue et éprouvante, fait pleinement partie de l’effort. » A 26 ans, Misaël signe alors son premier 4000, sans se douter qu’un jour, il atteindra tous les plus hauts sommets des Alpes.

 

Monter c’est une chose. Mais il ne faut jamais négliger le retour. La descente, souvent longue et éprouvante, fait pleinement partie de l’effort.

Huitante-deux 4000 officiels

Et la liste est longue. L’organe de référence, l’Union internationale des Activités Alpines, recense officiellement 82 sommets de 4000 mètres d’altitude et plus, répartis entre la Suisse, l’Italie et la France (www.theuiaa.org/4000-alps/). Le plus « modeste » de cette catégorie, « Les Droites », culmine à pile 4000 mètres. Le plus haut, « Le Mont Blanc », toit de l’Europe, s’élève lui à 4808 mètres.

Les Droites

Pas une quête en soi

Misaël signe son deuxième 4000 dans les Alpes bernoises sur la Jungfrau (4158m) et son troisième au Breithorn (4160m), sur les hauts de Zermatt, avec son épouse Katia. Deux ans s’écoulent à chaque fois entre deux béquets. « Cela montre bien que je ne cherchais pas la performance », souligne-t-il. Sa priorité n’était autre que de se faire plaisir, en bonne compagnie. Ce n’est qu’après une soixantaine de sommets, encouragé par ses amis, qu’il se pique au jeu. Misaël se lance alors le défi de cocher tous les 4000.

 

Après les Grandes Jorasses, le déclic

Le déclic survient en 2016. Cet été là, accompagné d’un guide de la région, Misaël part à l’assaut des Grandes Jorasses. Au programme : sept sommets à la suite, autant de 4000, de l’Aiguille de Rochefort à la Pointe Walker. Tout s’aligne : la météo, la cordée, les jambes. Prévue initialement sur deux jours, l’expédition est bouclée en 12 heures seulement. « Après les Grandes Jorasses, je me suis dit, c’est possible ! »

Breithorn avec Clarisse pour ses 10 ans

Erhard Loretan, la référence

L’univers de l’alpinisme s’est révélé très tôt au jeune Chorgue. Enfant de Troistorrents, Misaël a grandi face aux Dents du Midi. « Depuis l’alpage parental, j’aimais jumeler les cimes d’en face et observer les alpinistes en plein effort. C’était fascinant ». Après l’observation vient le temps des lectures : André Georges, Ueli Steck et surtout Erhard Loretan. « Erhard est peut-être celui qui m’inspire le plus. Dans « Les 8000 rugissants », il parle de la beauté des géants himalayens, mais aussi de leur dureté. » En 2009, il croise par hasard son « idole » à la cabane d’Orny. « Il guidait des malvoyants. C’était un vrai bon gars, simple, alors qu’il était l’un des meilleurs alpinistes de sa génération. »

 

Depuis l’alpage parental, j’aimais jumeler les cimes d’en face et observer les alpinistes en plein effort. C’était fascinant.
Avec Erhard Loretan à la Cabane d'Orny

Les trois derniers 4000

80, 81, 82, le compte est bon ! Misaël achève son défi en juillet 2024, accompagné du guide Fréd Degoulet, Piolet d’or 2018. En trois jours, ils enchaînent les trois sommets de l’arête intégrale du Brouillard : la Pointe Baretti (4013 m), le Mont Brouillard (4069 m) et la Pointe Louis Amédée (4460 m).

L’épopée se termine dans le jardin préféré de Misaël : « Le Massif du Mont-Blanc restera toujours mon coup de cœur. J’aime cette roche légèrement rougeâtre, la protogine. Je la trouve très magnétique. Elle dégage une énergie très forte. Je deviens comme connecté. Il paraît que je ne suis plus le même lorsque je la touche. C’est un truc de fou ».

 

Bon en combiné

Quand on le branche sur son niveau d’alpiniste, Misaël nous répond avec humour, en référence au ski : « Je suis bon en combiné. » Sur son blog, le guide Fred Degoulet précise : « Misaël n’est pas forcément un très bon grimpeur, mais il passe partout, et ça c’est très important en montagne. » Son endurance, son sens de l’orientation et sa rapidité en font un alpiniste complet. Il le doit en partie à David, un ami de l’Ecole d’Ingénieur qui lui a enseigné les bases. Puis à la section du Club Alpin Suisse de Martigny, qui a perfectionné sa formation. Quant à l’expérience du terrain, elle s’est forgée au fil des sorties avec un groupe de férus de montagne, à Riddes.

En l’absence d’un guide, il prend volontiers la place de premier de cordée. « Sans prétention, j’ai besoin d’être devant, c’est plus fort que moi. » Mais le métier de guide, trop peu pour lui : « Le professionnel doit parfois composer avec des clients difficiles ». La montagne, Misaël la préfère belle et conviviale, en toutes circonstances.

Pointe Luigi Amédée (dernier des 82) bivouac

Egoïste lucide

« La montagne me rend égoïste et je le reconnais ». Au-delà de l’aveu, Misaël rend hommage à ses proches. Durant des années, sa passion dévorante a occupé une place centrale dans l’agenda familial. En été, de la mi-juillet à la fin août, tous les week-ends étaient consacrés à la montagne. « Mon épouse et mes enfants ont toujours respecté ma passion. Mieux encore, ils m’ont encouragé à aller au bout. C’est une chance inestimable. »

Montagne et travail

Au travail aussi, Misaël a su trouver sa voie. Chef de projet à son arrivée au Service du développement économique, il est aujourd’hui chef du Centre de contact économique au Service de l’économie, du tourisme et de l’innovation. Le lien avec l’alpinisme ? L’endurance. « Dans un projet professionnel comme en montagne, il faut de la résistance physique, mentale et psychologique. » Autre parallèle ? l’innovation. « Dans l’univers de la montagne, le matériel ne cesse également d’évoluer. Je suis d’ailleurs toujours à l’affut des dernières technologies : descendeurs, frontales... »

 

Mon épouse et mes enfants ont toujours respecté ma passion. Mieux encore, ils m’ont encouragé à aller au bout. C’est une chance inestimable. 
Lagginhorn avec Katia son épouse

A quand l’Himalaya ?

A quand l’Himalaya ? A la question, Misaël marque une pause, avant d’avouer que la perspective le tente. Un sommet en particulier l’attire, et ce depuis des lustres : L’Ama Dablam, surnommé le Cervin de l’Himalaya. Ce géant de 6812 mètres a récemment gagné en notoriété après s’être retrouvé sous les protecteurs du youtubeur Inoxtag. Mais chut, Misaël préfère rester discret sur son rêve.

Une leçon de vie

L’humilité. Voilà ce que la montagne lui a appris. « Parfois, on se sent tout petit. Il faut aussi être conscient du facteur chance. » Car la montagne peut se montrer cruelle : « Par deux fois, des cordées ont dévissé sous nos yeux. Ces moments marquent à jamais. » Après s’est hissé sur tous les 4000 des Alpes, Misaël pense-t-il avoir réalisé une performance exceptionnelle ? Sans surprise, la réponse est « non ». Même si nous, nous n’en pensons pas moins.

 

Parfois, on se sent tout petit. Il faut aussi être conscient du facteur chance.
Allalinhorn avec Thaïs pour ses 14 ans

 

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Portrait

Misaël Ecoeur : l’appel des 4000

Portrait Misaël Ecoeur : l’appel des 4000

Le Bishorn, premier 4000

23 août 2001, Misaël Ecoeur gravit son premier sommet de 4000 mètres : le Bishorn. Les années ont passé, mais les souvenirs restent intacts : « Avant de partir, j’avais beaucoup d’appréhension. C’était l’inconnu, une véritable aventure. Je revois encore mon équipement et certains moments de l’ascension sont gravés en moi. »

De cette première expérience, Misaël retiendra une leçon : « Monter c’est une chose. Mais il ne faut jamais négliger le retour. La descente, souvent longue et éprouvante, fait pleinement partie de l’effort. » A 26 ans, Misaël signe alors son premier 4000, sans se douter qu’un jour, il atteindra tous les plus hauts sommets des Alpes.

 

Monter c’est une chose. Mais il ne faut jamais négliger le retour. La descente, souvent longue et éprouvante, fait pleinement partie de l’effort.

Huitante-deux 4000 officiels

Et la liste est longue. L’organe de référence, l’Union internationale des Activités Alpines, recense officiellement 82 sommets de 4000 mètres d’altitude et plus, répartis entre la Suisse, l’Italie et la France (www.theuiaa.org/4000-alps/). Le plus « modeste » de cette catégorie, « Les Droites », culmine à pile 4000 mètres. Le plus haut, « Le Mont Blanc », toit de l’Europe, s’élève lui à 4808 mètres.

Les Droites

Pas une quête en soi

Misaël signe son deuxième 4000 dans les Alpes bernoises sur la Jungfrau (4158m) et son troisième au Breithorn (4160m), sur les hauts de Zermatt, avec son épouse Katia. Deux ans s’écoulent à chaque fois entre deux béquets. « Cela montre bien que je ne cherchais pas la performance », souligne-t-il. Sa priorité n’était autre que de se faire plaisir, en bonne compagnie. Ce n’est qu’après une soixantaine de sommets, encouragé par ses amis, qu’il se pique au jeu. Misaël se lance alors le défi de cocher tous les 4000.

 

Après les Grandes Jorasses, le déclic

Le déclic survient en 2016. Cet été là, accompagné d’un guide de la région, Misaël part à l’assaut des Grandes Jorasses. Au programme : sept sommets à la suite, autant de 4000, de l’Aiguille de Rochefort à la Pointe Walker. Tout s’aligne : la météo, la cordée, les jambes. Prévue initialement sur deux jours, l’expédition est bouclée en 12 heures seulement. « Après les Grandes Jorasses, je me suis dit, c’est possible ! »

Breithorn avec Clarisse pour ses 10 ans

Erhard Loretan, la référence

L’univers de l’alpinisme s’est révélé très tôt au jeune Chorgue. Enfant de Troistorrents, Misaël a grandi face aux Dents du Midi. « Depuis l’alpage parental, j’aimais jumeler les cimes d’en face et observer les alpinistes en plein effort. C’était fascinant ». Après l’observation vient le temps des lectures : André Georges, Ueli Steck et surtout Erhard Loretan. « Erhard est peut-être celui qui m’inspire le plus. Dans « Les 8000 rugissants », il parle de la beauté des géants himalayens, mais aussi de leur dureté. » En 2009, il croise par hasard son « idole » à la cabane d’Orny. « Il guidait des malvoyants. C’était un vrai bon gars, simple, alors qu’il était l’un des meilleurs alpinistes de sa génération. »

 

Depuis l’alpage parental, j’aimais jumeler les cimes d’en face et observer les alpinistes en plein effort. C’était fascinant.
Avec Erhard Loretan à la Cabane d'Orny

Les trois derniers 4000

80, 81, 82, le compte est bon ! Misaël achève son défi en juillet 2024, accompagné du guide Fréd Degoulet, Piolet d’or 2018. En trois jours, ils enchaînent les trois sommets de l’arête intégrale du Brouillard : la Pointe Baretti (4013 m), le Mont Brouillard (4069 m) et la Pointe Louis Amédée (4460 m).

L’épopée se termine dans le jardin préféré de Misaël : « Le Massif du Mont-Blanc restera toujours mon coup de cœur. J’aime cette roche légèrement rougeâtre, la protogine. Je la trouve très magnétique. Elle dégage une énergie très forte. Je deviens comme connecté. Il paraît que je ne suis plus le même lorsque je la touche. C’est un truc de fou ».

 

Bon en combiné

Quand on le branche sur son niveau d’alpiniste, Misaël nous répond avec humour, en référence au ski : « Je suis bon en combiné. » Sur son blog, le guide Fred Degoulet précise : « Misaël n’est pas forcément un très bon grimpeur, mais il passe partout, et ça c’est très important en montagne. » Son endurance, son sens de l’orientation et sa rapidité en font un alpiniste complet. Il le doit en partie à David, un ami de l’Ecole d’Ingénieur qui lui a enseigné les bases. Puis à la section du Club Alpin Suisse de Martigny, qui a perfectionné sa formation. Quant à l’expérience du terrain, elle s’est forgée au fil des sorties avec un groupe de férus de montagne, à Riddes.

En l’absence d’un guide, il prend volontiers la place de premier de cordée. « Sans prétention, j’ai besoin d’être devant, c’est plus fort que moi. » Mais le métier de guide, trop peu pour lui : « Le professionnel doit parfois composer avec des clients difficiles ». La montagne, Misaël la préfère belle et conviviale, en toutes circonstances.

Pointe Luigi Amédée (dernier des 82) bivouac

Egoïste lucide

« La montagne me rend égoïste et je le reconnais ». Au-delà de l’aveu, Misaël rend hommage à ses proches. Durant des années, sa passion dévorante a occupé une place centrale dans l’agenda familial. En été, de la mi-juillet à la fin août, tous les week-ends étaient consacrés à la montagne. « Mon épouse et mes enfants ont toujours respecté ma passion. Mieux encore, ils m’ont encouragé à aller au bout. C’est une chance inestimable. »

Montagne et travail

Au travail aussi, Misaël a su trouver sa voie. Chef de projet à son arrivée au Service du développement économique, il est aujourd’hui chef du Centre de contact économique au Service de l’économie, du tourisme et de l’innovation. Le lien avec l’alpinisme ? L’endurance. « Dans un projet professionnel comme en montagne, il faut de la résistance physique, mentale et psychologique. » Autre parallèle ? l’innovation. « Dans l’univers de la montagne, le matériel ne cesse également d’évoluer. Je suis d’ailleurs toujours à l’affut des dernières technologies : descendeurs, frontales... »

 

Mon épouse et mes enfants ont toujours respecté ma passion. Mieux encore, ils m’ont encouragé à aller au bout. C’est une chance inestimable. 
Lagginhorn avec Katia son épouse

A quand l’Himalaya ?

A quand l’Himalaya ? A la question, Misaël marque une pause, avant d’avouer que la perspective le tente. Un sommet en particulier l’attire, et ce depuis des lustres : L’Ama Dablam, surnommé le Cervin de l’Himalaya. Ce géant de 6812 mètres a récemment gagné en notoriété après s’être retrouvé sous les protecteurs du youtubeur Inoxtag. Mais chut, Misaël préfère rester discret sur son rêve.

Une leçon de vie

L’humilité. Voilà ce que la montagne lui a appris. « Parfois, on se sent tout petit. Il faut aussi être conscient du facteur chance. » Car la montagne peut se montrer cruelle : « Par deux fois, des cordées ont dévissé sous nos yeux. Ces moments marquent à jamais. » Après s’est hissé sur tous les 4000 des Alpes, Misaël pense-t-il avoir réalisé une performance exceptionnelle ? Sans surprise, la réponse est « non ». Même si nous, nous n’en pensons pas moins.

 

Parfois, on se sent tout petit. Il faut aussi être conscient du facteur chance.
Allalinhorn avec Thaïs pour ses 14 ans

 

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Les chroniques de Stella

Zoom sur le bureau de soutien et de gestion des conflits

Conseil : Bureau de soutien et de gestion des conflits

Vous traversez une mauvaise passe professionnelle ou privée ? Le Bureau de soutien et de gestion des conflits saura vous épauler.

Il a remplacé la Consultation sociale (CS). Après bientôt trois ans d’activité, le Bureau de soutien et de gestion des conflits (BSGC) répond aux attentes. Les sollicitations se multiplient. Entre 2020 et 2021, l’activité du BSGC a ainsi doublé, passant de 97 suivis de dossiers à 194 (BSCG – Rapport d’activité 2021). Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.

Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.

 

La structure pluridisciplinaire offre un service « sur mesure » à tous les employés et cadres de l’Administration cantonale, au personnel du Ministère public et des Tribunaux valaisans, aux collaboratrices et collaborateurs de l'Office de l’assurance invalidité Valais et de la Caisse de compensation du canton du Valais ainsi qu’aux enseignants du secondaire II.

Responsable du Bureau depuis son lancement en novembre 2019, Liliane Baer nous présente le BSCG :

Témoignages issus du rapport d'activité 2021

« La gestion d’une équipe n’est pas simple. Certains conflits sont parfois délicats à gérer au risque d’envenimer la situation. Le Bureau de soutien et de gestion des conflits m’a été d’une très grande aide autant du côté du non verbal, de la posture à adopter, de la manière de faire passer le message que du côté légal. Grâce à eux j’ai pu trouver des solutions, du soutien, être rassurée face à mes décisions et rétablir un bon fonctionnement dans mon équipe. »

Une cadre de l’Etat du Valais

« J’ai eu l’occasion de faire appel aux services du Bureau de soutien et de gestion des conflits en 2021. La notion de soutien du Bureau a alors pris tout son sens. J’ai pu me confier en toute confidence, sans jugement et avec une écoute bienveillante. C’est tellement rare de pouvoir « vider son sac » sans crainte d’avoir des éventuelles répercussions. Mon interlocutrice a su rester neutre, ce qui permet de ne pas entrer dans une spirale accablante. Elle a pu me conseiller d’agir dans mon intérêt en me poussant hors de ma zone de confort et en refusant de rester sans réaction. Elle m’a conseillé un vocabulaire adapté, juste et sans agressivité ou apitoiement. Nous avons eu l’occasion de nous revoir à plusieurs reprises, m’aidant ainsi à respecter mes propres objectifs et à tenir les délais que je me fixais. Aujourd’hui, le suivi est terminé mais je ne saurais que recommander à chacun qui en ressent le besoin de s’adresser au Bureau sans crainte, il ne peut en ressortir que du positif. Et je n’hésiterai pas à refaire appel à eux si l’occasion et le besoin devaient se représenter. »

Une collaboratrice de l’Etat du Valais

Retrouvez d’autres témoignages et l’intégralité du Rapport d’activité 2021

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Conseils

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Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.

 

La structure pluridisciplinaire offre un service « sur mesure » à tous les employés et cadres de l’Administration cantonale, au personnel du Ministère public et des Tribunaux valaisans, aux collaboratrices et collaborateurs de l'Office de l’assurance invalidité Valais et de la Caisse de compensation du canton du Valais ainsi qu’aux enseignants du secondaire II.

Responsable du Bureau depuis son lancement en novembre 2019, Liliane Baer nous présente le BSCG :

Témoignages issus du rapport d'activité 2021

« La gestion d’une équipe n’est pas simple. Certains conflits sont parfois délicats à gérer au risque d’envenimer la situation. Le Bureau de soutien et de gestion des conflits m’a été d’une très grande aide autant du côté du non verbal, de la posture à adopter, de la manière de faire passer le message que du côté légal. Grâce à eux j’ai pu trouver des solutions, du soutien, être rassurée face à mes décisions et rétablir un bon fonctionnement dans mon équipe. »

Une cadre de l’Etat du Valais

« J’ai eu l’occasion de faire appel aux services du Bureau de soutien et de gestion des conflits en 2021. La notion de soutien du Bureau a alors pris tout son sens. J’ai pu me confier en toute confidence, sans jugement et avec une écoute bienveillante. C’est tellement rare de pouvoir « vider son sac » sans crainte d’avoir des éventuelles répercussions. Mon interlocutrice a su rester neutre, ce qui permet de ne pas entrer dans une spirale accablante. Elle a pu me conseiller d’agir dans mon intérêt en me poussant hors de ma zone de confort et en refusant de rester sans réaction. Elle m’a conseillé un vocabulaire adapté, juste et sans agressivité ou apitoiement. Nous avons eu l’occasion de nous revoir à plusieurs reprises, m’aidant ainsi à respecter mes propres objectifs et à tenir les délais que je me fixais. Aujourd’hui, le suivi est terminé mais je ne saurais que recommander à chacun qui en ressent le besoin de s’adresser au Bureau sans crainte, il ne peut en ressortir que du positif. Et je n’hésiterai pas à refaire appel à eux si l’occasion et le besoin devaient se représenter. »

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