Reportages

Portrait Misaël Ecoeur : l’appel des 4000
Le Bishorn, premier 4000
23 août 2001, Misaël Ecoeur gravit son premier sommet de 4000 mètres : le Bishorn. Les années ont passé, mais les souvenirs restent intacts : « Avant de partir, j’avais beaucoup d’appréhension. C’était l’inconnu, une véritable aventure. Je revois encore mon équipement et certains moments de l’ascension sont gravés en moi. »
De cette première expérience, Misaël retiendra une leçon : « Monter c’est une chose. Mais il ne faut jamais négliger le retour. La descente, souvent longue et éprouvante, fait pleinement partie de l’effort. » A 26 ans, Misaël signe alors son premier 4000, sans se douter qu’un jour, il atteindra tous les plus hauts sommets des Alpes.
Monter c’est une chose. Mais il ne faut jamais négliger le retour. La descente, souvent longue et éprouvante, fait pleinement partie de l’effort.
Huitante-deux 4000 officiels
Et la liste est longue. L’organe de référence, l’Union internationale des Activités Alpines, recense officiellement 82 sommets de 4000 mètres d’altitude et plus, répartis entre la Suisse, l’Italie et la France (www.theuiaa.org/4000-alps/). Le plus « modeste » de cette catégorie, « Les Droites », culmine à pile 4000 mètres. Le plus haut, « Le Mont Blanc », toit de l’Europe, s’élève lui à 4808 mètres.

Pas une quête en soi
Misaël signe son deuxième 4000 dans les Alpes bernoises sur la Jungfrau (4158m) et son troisième au Breithorn (4160m), sur les hauts de Zermatt, avec son épouse Katia. Deux ans s’écoulent à chaque fois entre deux béquets. « Cela montre bien que je ne cherchais pas la performance », souligne-t-il. Sa priorité n’était autre que de se faire plaisir, en bonne compagnie. Ce n’est qu’après une soixantaine de sommets, encouragé par ses amis, qu’il se pique au jeu. Misaël se lance alors le défi de cocher tous les 4000.
Après les Grandes Jorasses, le déclic
Le déclic survient en 2016. Cet été là, accompagné d’un guide de la région, Misaël part à l’assaut des Grandes Jorasses. Au programme : sept sommets à la suite, autant de 4000, de l’Aiguille de Rochefort à la Pointe Walker. Tout s’aligne : la météo, la cordée, les jambes. Prévue initialement sur deux jours, l’expédition est bouclée en 12 heures seulement. « Après les Grandes Jorasses, je me suis dit, c’est possible ! »

Erhard Loretan, la référence
L’univers de l’alpinisme s’est révélé très tôt au jeune Chorgue. Enfant de Troistorrents, Misaël a grandi face aux Dents du Midi. « Depuis l’alpage parental, j’aimais jumeler les cimes d’en face et observer les alpinistes en plein effort. C’était fascinant ». Après l’observation vient le temps des lectures : André Georges, Ueli Steck et surtout Erhard Loretan. « Erhard est peut-être celui qui m’inspire le plus. Dans « Les 8000 rugissants », il parle de la beauté des géants himalayens, mais aussi de leur dureté. » En 2009, il croise par hasard son « idole » à la cabane d’Orny. « Il guidait des malvoyants. C’était un vrai bon gars, simple, alors qu’il était l’un des meilleurs alpinistes de sa génération. »
Depuis l’alpage parental, j’aimais jumeler les cimes d’en face et observer les alpinistes en plein effort. C’était fascinant.

Les trois derniers 4000
80, 81, 82, le compte est bon ! Misaël achève son défi en juillet 2024, accompagné du guide Fréd Degoulet, Piolet d’or 2018. En trois jours, ils enchaînent les trois sommets de l’arête intégrale du Brouillard : la Pointe Baretti (4013 m), le Mont Brouillard (4069 m) et la Pointe Louis Amédée (4460 m).
L’épopée se termine dans le jardin préféré de Misaël : « Le Massif du Mont-Blanc restera toujours mon coup de cœur. J’aime cette roche légèrement rougeâtre, la protogine. Je la trouve très magnétique. Elle dégage une énergie très forte. Je deviens comme connecté. Il paraît que je ne suis plus le même lorsque je la touche. C’est un truc de fou ».
Bon en combiné
Quand on le branche sur son niveau d’alpiniste, Misaël nous répond avec humour, en référence au ski : « Je suis bon en combiné. » Sur son blog, le guide Fred Degoulet précise : « Misaël n’est pas forcément un très bon grimpeur, mais il passe partout, et ça c’est très important en montagne. » Son endurance, son sens de l’orientation et sa rapidité en font un alpiniste complet. Il le doit en partie à David, un ami de l’Ecole d’Ingénieur qui lui a enseigné les bases. Puis à la section du Club Alpin Suisse de Martigny, qui a perfectionné sa formation. Quant à l’expérience du terrain, elle s’est forgée au fil des sorties avec un groupe de férus de montagne, à Riddes.
En l’absence d’un guide, il prend volontiers la place de premier de cordée. « Sans prétention, j’ai besoin d’être devant, c’est plus fort que moi. » Mais le métier de guide, trop peu pour lui : « Le professionnel doit parfois composer avec des clients difficiles ». La montagne, Misaël la préfère belle et conviviale, en toutes circonstances.

Egoïste lucide
« La montagne me rend égoïste et je le reconnais ». Au-delà de l’aveu, Misaël rend hommage à ses proches. Durant des années, sa passion dévorante a occupé une place centrale dans l’agenda familial. En été, de la mi-juillet à la fin août, tous les week-ends étaient consacrés à la montagne. « Mon épouse et mes enfants ont toujours respecté ma passion. Mieux encore, ils m’ont encouragé à aller au bout. C’est une chance inestimable. »
Montagne et travail
Au travail aussi, Misaël a su trouver sa voie. Chef de projet à son arrivée au Service du développement économique, il est aujourd’hui chef du Centre de contact économique au Service de l’économie, du tourisme et de l’innovation. Le lien avec l’alpinisme ? L’endurance. « Dans un projet professionnel comme en montagne, il faut de la résistance physique, mentale et psychologique. » Autre parallèle ? l’innovation. « Dans l’univers de la montagne, le matériel ne cesse également d’évoluer. Je suis d’ailleurs toujours à l’affut des dernières technologies : descendeurs, frontales... »
Mon épouse et mes enfants ont toujours respecté ma passion. Mieux encore, ils m’ont encouragé à aller au bout. C’est une chance inestimable.

A quand l’Himalaya ?
A quand l’Himalaya ? A la question, Misaël marque une pause, avant d’avouer que la perspective le tente. Un sommet en particulier l’attire, et ce depuis des lustres : L’Ama Dablam, surnommé le Cervin de l’Himalaya. Ce géant de 6812 mètres a récemment gagné en notoriété après s’être retrouvé sous les protecteurs du youtubeur Inoxtag. Mais chut, Misaël préfère rester discret sur son rêve.
Une leçon de vie
L’humilité. Voilà ce que la montagne lui a appris. « Parfois, on se sent tout petit. Il faut aussi être conscient du facteur chance. » Car la montagne peut se montrer cruelle : « Par deux fois, des cordées ont dévissé sous nos yeux. Ces moments marquent à jamais. » Après s’est hissé sur tous les 4000 des Alpes, Misaël pense-t-il avoir réalisé une performance exceptionnelle ? Sans surprise, la réponse est « non ». Même si nous, nous n’en pensons pas moins.
Parfois, on se sent tout petit. Il faut aussi être conscient du facteur chance.

Une idée de portrait ?
Contactez-nous ! Vous pratiquez une passion et souhaiteriez la partager ?
Un collègue s’adonne à un hobby qui mériterait qu’on s’y intéresse ?
Une adresse : VIS-A-VIS@admin.vs.ch
Portrait

Portrait Misaël Ecoeur : l’appel des 4000
Le Bishorn, premier 4000
23 août 2001, Misaël Ecoeur gravit son premier sommet de 4000 mètres : le Bishorn. Les années ont passé, mais les souvenirs restent intacts : « Avant de partir, j’avais beaucoup d’appréhension. C’était l’inconnu, une véritable aventure. Je revois encore mon équipement et certains moments de l’ascension sont gravés en moi. »
De cette première expérience, Misaël retiendra une leçon : « Monter c’est une chose. Mais il ne faut jamais négliger le retour. La descente, souvent longue et éprouvante, fait pleinement partie de l’effort. » A 26 ans, Misaël signe alors son premier 4000, sans se douter qu’un jour, il atteindra tous les plus hauts sommets des Alpes.
Monter c’est une chose. Mais il ne faut jamais négliger le retour. La descente, souvent longue et éprouvante, fait pleinement partie de l’effort.
Huitante-deux 4000 officiels
Et la liste est longue. L’organe de référence, l’Union internationale des Activités Alpines, recense officiellement 82 sommets de 4000 mètres d’altitude et plus, répartis entre la Suisse, l’Italie et la France (www.theuiaa.org/4000-alps/). Le plus « modeste » de cette catégorie, « Les Droites », culmine à pile 4000 mètres. Le plus haut, « Le Mont Blanc », toit de l’Europe, s’élève lui à 4808 mètres.

Pas une quête en soi
Misaël signe son deuxième 4000 dans les Alpes bernoises sur la Jungfrau (4158m) et son troisième au Breithorn (4160m), sur les hauts de Zermatt, avec son épouse Katia. Deux ans s’écoulent à chaque fois entre deux béquets. « Cela montre bien que je ne cherchais pas la performance », souligne-t-il. Sa priorité n’était autre que de se faire plaisir, en bonne compagnie. Ce n’est qu’après une soixantaine de sommets, encouragé par ses amis, qu’il se pique au jeu. Misaël se lance alors le défi de cocher tous les 4000.
Après les Grandes Jorasses, le déclic
Le déclic survient en 2016. Cet été là, accompagné d’un guide de la région, Misaël part à l’assaut des Grandes Jorasses. Au programme : sept sommets à la suite, autant de 4000, de l’Aiguille de Rochefort à la Pointe Walker. Tout s’aligne : la météo, la cordée, les jambes. Prévue initialement sur deux jours, l’expédition est bouclée en 12 heures seulement. « Après les Grandes Jorasses, je me suis dit, c’est possible ! »

Erhard Loretan, la référence
L’univers de l’alpinisme s’est révélé très tôt au jeune Chorgue. Enfant de Troistorrents, Misaël a grandi face aux Dents du Midi. « Depuis l’alpage parental, j’aimais jumeler les cimes d’en face et observer les alpinistes en plein effort. C’était fascinant ». Après l’observation vient le temps des lectures : André Georges, Ueli Steck et surtout Erhard Loretan. « Erhard est peut-être celui qui m’inspire le plus. Dans « Les 8000 rugissants », il parle de la beauté des géants himalayens, mais aussi de leur dureté. » En 2009, il croise par hasard son « idole » à la cabane d’Orny. « Il guidait des malvoyants. C’était un vrai bon gars, simple, alors qu’il était l’un des meilleurs alpinistes de sa génération. »
Depuis l’alpage parental, j’aimais jumeler les cimes d’en face et observer les alpinistes en plein effort. C’était fascinant.

Les trois derniers 4000
80, 81, 82, le compte est bon ! Misaël achève son défi en juillet 2024, accompagné du guide Fréd Degoulet, Piolet d’or 2018. En trois jours, ils enchaînent les trois sommets de l’arête intégrale du Brouillard : la Pointe Baretti (4013 m), le Mont Brouillard (4069 m) et la Pointe Louis Amédée (4460 m).
L’épopée se termine dans le jardin préféré de Misaël : « Le Massif du Mont-Blanc restera toujours mon coup de cœur. J’aime cette roche légèrement rougeâtre, la protogine. Je la trouve très magnétique. Elle dégage une énergie très forte. Je deviens comme connecté. Il paraît que je ne suis plus le même lorsque je la touche. C’est un truc de fou ».
Bon en combiné
Quand on le branche sur son niveau d’alpiniste, Misaël nous répond avec humour, en référence au ski : « Je suis bon en combiné. » Sur son blog, le guide Fred Degoulet précise : « Misaël n’est pas forcément un très bon grimpeur, mais il passe partout, et ça c’est très important en montagne. » Son endurance, son sens de l’orientation et sa rapidité en font un alpiniste complet. Il le doit en partie à David, un ami de l’Ecole d’Ingénieur qui lui a enseigné les bases. Puis à la section du Club Alpin Suisse de Martigny, qui a perfectionné sa formation. Quant à l’expérience du terrain, elle s’est forgée au fil des sorties avec un groupe de férus de montagne, à Riddes.
En l’absence d’un guide, il prend volontiers la place de premier de cordée. « Sans prétention, j’ai besoin d’être devant, c’est plus fort que moi. » Mais le métier de guide, trop peu pour lui : « Le professionnel doit parfois composer avec des clients difficiles ». La montagne, Misaël la préfère belle et conviviale, en toutes circonstances.

Egoïste lucide
« La montagne me rend égoïste et je le reconnais ». Au-delà de l’aveu, Misaël rend hommage à ses proches. Durant des années, sa passion dévorante a occupé une place centrale dans l’agenda familial. En été, de la mi-juillet à la fin août, tous les week-ends étaient consacrés à la montagne. « Mon épouse et mes enfants ont toujours respecté ma passion. Mieux encore, ils m’ont encouragé à aller au bout. C’est une chance inestimable. »
Montagne et travail
Au travail aussi, Misaël a su trouver sa voie. Chef de projet à son arrivée au Service du développement économique, il est aujourd’hui chef du Centre de contact économique au Service de l’économie, du tourisme et de l’innovation. Le lien avec l’alpinisme ? L’endurance. « Dans un projet professionnel comme en montagne, il faut de la résistance physique, mentale et psychologique. » Autre parallèle ? l’innovation. « Dans l’univers de la montagne, le matériel ne cesse également d’évoluer. Je suis d’ailleurs toujours à l’affut des dernières technologies : descendeurs, frontales... »
Mon épouse et mes enfants ont toujours respecté ma passion. Mieux encore, ils m’ont encouragé à aller au bout. C’est une chance inestimable.

A quand l’Himalaya ?
A quand l’Himalaya ? A la question, Misaël marque une pause, avant d’avouer que la perspective le tente. Un sommet en particulier l’attire, et ce depuis des lustres : L’Ama Dablam, surnommé le Cervin de l’Himalaya. Ce géant de 6812 mètres a récemment gagné en notoriété après s’être retrouvé sous les protecteurs du youtubeur Inoxtag. Mais chut, Misaël préfère rester discret sur son rêve.
Une leçon de vie
L’humilité. Voilà ce que la montagne lui a appris. « Parfois, on se sent tout petit. Il faut aussi être conscient du facteur chance. » Car la montagne peut se montrer cruelle : « Par deux fois, des cordées ont dévissé sous nos yeux. Ces moments marquent à jamais. » Après s’est hissé sur tous les 4000 des Alpes, Misaël pense-t-il avoir réalisé une performance exceptionnelle ? Sans surprise, la réponse est « non ». Même si nous, nous n’en pensons pas moins.
Parfois, on se sent tout petit. Il faut aussi être conscient du facteur chance.

Une idée de portrait ?
Contactez-nous ! Vous pratiquez une passion et souhaiteriez la partager ?
Un collègue s’adonne à un hobby qui mériterait qu’on s’y intéresse ?
Une adresse : VIS-A-VIS@admin.vs.ch
En visite
-
En visite dans le Turtmanntal
Elle porte le nom de la rivière qui l’a façonnée. La vallée de Tourtemagne vit à l’abri des modes, préservant son caractère à la fois sauvage et pittoresque. Collaborateur agro-technique au Service de l’agriculture, mais aussi éleveur passionné, Dominic Passeraub y est également le responsable de la coopérative de l’alpage. Entre traditions séculaires et fromages d’exception, il nous ouvre les portes d’une région hors du commun. Lire la suiteÀ proposEn visite dans le Turtmanntal » -
En visite à Savièse
Connue pour son plateau ensoleillé surplombant Sion, Savièse s’étend de la plaine aux glaciers, offrant une grande diversité de paysages et de villages typés regroupés autour de Saint-Germain. Sylvain Dumoulin nous en dévoile quelques trésors : un château méconnu, une devise locale, une spécialité culinaire et une fête emblématique. Lire la suiteÀ proposEn visite à Savièse » -
En visite à Salvan
Depuis la Pierre Bergère, nous avons une vue dégagée sur Salvan. La commune, forte de ses 1500 habitants, regorge de projets ambitieux. Yves Fournier nous parle de l’école flambant neuve, de la patinoire en pleine transformation dans l’aire de loisirs du Tinderet, du tunnel et de l’ascenseur reliant la future gare TMR au départ de la toute nouvelle télécabine de La Creusaz. A cela s’ajoute le projet de Parc naturel régional de la Vallée du Trient, réunissant sept communes dans une démarche de préservation et de valorisation du patrimoine naturel. Autant d’initiatives qui témoignent du dynamisme de la commune. Lire la suiteÀ proposEn visite à Salvan » -
En visite sur la Weritzalp
La Weritzalp n’est probablement pas le plus connu des alpages du Lötschental. Pas grave. Accessible depuis Wiler, mais situé sur le territoire de la commune de Blatten, il est en fait un alpage comme les autres. Ce ne sont pas les auteurs de ce texte qui le disent, mais Michael Rieder, chez qui nous sommes aujourd'hui en visite. Lire la suiteÀ proposEn visite sur la Weritzalp » -
En visite à Ayer
Village typique d’Anniviers, Ayer a su garder toute son authenticité dans une vallée en plein essor touristique. Ici, on prend grand soin de son patrimoine et de ses traditions. Adrienne Melly nous fait découvrir son village de cœur. Lire la suiteÀ proposEn visite à Ayer » -
En visite à Vollèges
Porte d’entrée du Val de Bagnes, Vollèges cultive une certaine discrétion en comparaison de sa voisine Verbier. Mais à y regarder de plus près, la destination offre mille et une raisons de s’y attarder. Bernard Abbet nous fait découvrir son village natal et ses environs. Lire la suiteÀ proposEn visite à Vollèges » -
à Saint-Nicolas
Saint-Nicolas est plus qu'un simple point de passage ou de départ pour les aventuriers des sommets alpins. C'est un lieu chargé d'histoire, de culture et de traditions, où l'on peut découvrir la richesse et la diversité du patrimoine valaisan. Lire la suiteÀ proposà Saint-Nicolas » -
à Euseigne
Le village doit sa notoriété à ses pyramides. Mais pour Sylvia Sierro-Cina, Euseigne recèle bien d’autres richesses. Collaboratrice administrative au Service de la santé publique, « la pharaonne », comme la surnomment certains, y vit depuis 14 ans. Visite guidée en sa compagnie. Lire la suiteÀ proposà Euseigne » -
à La Bâtiaz
La Bâtiaz : son quartier, son château. La bourgade jouit d’une belle renommée, bien au-delà de Martigny. Octodurienne pur sucre et collaboratrice spécialisée au Service cantonal de l’agriculture (SCA), Sandra Moulin-Michellod nous invite à découvrir « sa » Bâtiaz, un lieu empreint de souvenirs d’enfance. Lire la suiteÀ proposà La Bâtiaz » -
à Gondo
«Gondo, ce n’est pas que les intempéries. C’est bien plus que cela». Yannick Squaratti, cantonnier et conseiller communal, nous fait découvrir les trésors cachés du village. Lire la suiteÀ proposà Gondo »
Affichage des résultats 1 - 10 parmi 21.
Dialogues
-
Fidélité
Le canton fête ses jubilaires. Lire la suiteÀ proposFidélité » -
FMEP
La FMEP a fêté ses 75 ans lors de son assemblée des délégués. Lire la suiteÀ proposFMEP » -
Découvrir de nouvelles perspectives
Une cinquantaine d’enfants ont répondu à l’invitation de la Police cantonale le 8 novembre, à l’occasion de la journée Futur en tous genres. Lire la suiteÀ proposDécouvrir de nouvelles perspectives »
Info
-
INFO - Ecole professionnelle commerciale et artisanale de Sion - Nomination du nouveau directeur
Le Conseil d’Etat a nommé Olivier Walther au poste de directeur de l’Ecole professionnelle commerciale et artisanale de Sion (EPCAs). Actuellement chef de section auprès de l’Ecole professionnelle technique et des métiers de Sion (EPTM), il prendra ses fonctions pour la rentrée scolaire 2025-2026 et succèdera à René Constantin qui a fait valoir son droit à la retraite. Lire la suiteÀ proposINFO - Ecole professionnelle commerciale et artisanale de Sion - Nomination du nouveau directeur » -
INFO - Médiation administrative - Nomination de deux médiateurs cantonaux
Le Conseil d’Etat a nommé un médiateur cantonal et une médiatrice cantonale pour faciliter le règlement à l’amiable des différends pouvant survenir entre l’administration et les citoyennes et citoyens. Fabien Maret, titulaire du brevet d’avocat et détenteur de diplômes en médiation, traitera les dossiers pour le Valais romand et Sabine Forny, médiatrice indépendante, pour le Haut-Valais. Ces médiateurs sont habilités à intervenir, sur demande de l’une des parties, lorsque les tentatives usuelles pour régler le conflit n’ont pas permis de trouver de solution satisfaisante. Lire la suiteÀ proposINFO - Médiation administrative - Nomination de deux médiateurs cantonaux » -
INFO - Nouveau chef de la Comptabilité générale de l’Etat du Valais
Le Conseil d’Etat a nommé David Albasini à la tête de la Comptabilité générale de l’Etat du Valais. Actuellement responsable financier et controlling au sein du Service des hautes écoles, il remplace Damian Locher, promu chef de l’Administration cantonale des finances, dès le 1er mai 2025. Lire la suiteÀ proposINFO - Nouveau chef de la Comptabilité générale de l’Etat du Valais » -
INFO - ACF - Damian Locher nommé chef de l’Administration cantonale des finances
Le Conseil d’Etat a nommé Damian Locher au poste de chef de l’Administration cantonale des finances. Titulaire d’un diplôme d’expert-comptable et d’un diplôme HES en économie d’entreprise, il était auparavant adjoint de ce même service et chef de la comptabilité générale de l’Etat. Originaire de Loèche, Damian Locher a acquis une large expérience professionnelle dans l’économie privée, et connaît parfaitement l’administration cantonale pour y collaborer depuis 2007. Il a succédé à Pierre-André Charbonnet, à partir du 1er avril 2025. Lire la suiteÀ proposINFO - ACF - Damian Locher nommé chef de l’Administration cantonale des finances » -
INFO - Office de l’éducation numérique - Nomination de Mathieu Moser au poste de chef d’office
Le Conseil d’Etat a nommé Mathieu Moser à la tête de l’Office de l’éducation numérique. Actuellement directeur des Ecoles de l’Arpille, Mathieu Moser prendra la direction de cet office nouvellement créé dès le 1er juin. Il aura pour mission de piloter et coordonner la mise en œuvre de la stratégie de l’éducation numérique. Lire la suiteÀ proposINFO - Office de l’éducation numérique - Nomination de Mathieu Moser au poste de chef d’office » -
INFO - Your Challenge
Nouveaux métiers, nouveaux horizons : l’Etat du Valais forme aux professions d’aujourd’hui et de demain Lire la suiteÀ proposINFO - Your Challenge » -
INFO - Photo du CE
Mathias Reynard accède à la présidence du Gouvernement valaisan. Le Conseiller d’Etat place son année présidentielle sous le signe du « Valais inclusif ». Cette thématique sera portée par plusieurs actions artistiques. La première : la photo officielle du Conseil d’État. Lire la suiteÀ proposINFO - Photo du CE » -
-
INFO - « Bike to Work »
C’est reparti! L’édition 2025 de Bike to Work a débuté le 1er mai et l’Etat du Valais y participe à nouveau. Lire la suiteÀ proposINFO - « Bike to Work » » -
INFO -RH - Programme de formation pour soutenir nos cadres
L’Administration cantonale du Valais franchit une nouvelle étape dans l’accompagnement de ses cadres en adaptant son programme de développement. Lire la suiteÀ proposINFO -RH - Programme de formation pour soutenir nos cadres »
Affichage des résultats 1 - 10 parmi 116.
Les chroniques de Stella

Conseil : Bureau de soutien et de gestion des conflits
Vous traversez une mauvaise passe professionnelle ou privée ? Le Bureau de soutien et de gestion des conflits saura vous épauler.
Il a remplacé la Consultation sociale (CS). Après bientôt trois ans d’activité, le Bureau de soutien et de gestion des conflits (BSGC) répond aux attentes. Les sollicitations se multiplient. Entre 2020 et 2021, l’activité du BSGC a ainsi doublé, passant de 97 suivis de dossiers à 194 (BSCG – Rapport d’activité 2021). Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.
Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.
La structure pluridisciplinaire offre un service « sur mesure » à tous les employés et cadres de l’Administration cantonale, au personnel du Ministère public et des Tribunaux valaisans, aux collaboratrices et collaborateurs de l'Office de l’assurance invalidité Valais et de la Caisse de compensation du canton du Valais ainsi qu’aux enseignants du secondaire II.
Responsable du Bureau depuis son lancement en novembre 2019, Liliane Baer nous présente le BSCG :
Témoignages issus du rapport d'activité 2021
« La gestion d’une équipe n’est pas simple. Certains conflits sont parfois délicats à gérer au risque d’envenimer la situation. Le Bureau de soutien et de gestion des conflits m’a été d’une très grande aide autant du côté du non verbal, de la posture à adopter, de la manière de faire passer le message que du côté légal. Grâce à eux j’ai pu trouver des solutions, du soutien, être rassurée face à mes décisions et rétablir un bon fonctionnement dans mon équipe. »
Une cadre de l’Etat du Valais
« J’ai eu l’occasion de faire appel aux services du Bureau de soutien et de gestion des conflits en 2021. La notion de soutien du Bureau a alors pris tout son sens. J’ai pu me confier en toute confidence, sans jugement et avec une écoute bienveillante. C’est tellement rare de pouvoir « vider son sac » sans crainte d’avoir des éventuelles répercussions. Mon interlocutrice a su rester neutre, ce qui permet de ne pas entrer dans une spirale accablante. Elle a pu me conseiller d’agir dans mon intérêt en me poussant hors de ma zone de confort et en refusant de rester sans réaction. Elle m’a conseillé un vocabulaire adapté, juste et sans agressivité ou apitoiement. Nous avons eu l’occasion de nous revoir à plusieurs reprises, m’aidant ainsi à respecter mes propres objectifs et à tenir les délais que je me fixais. Aujourd’hui, le suivi est terminé mais je ne saurais que recommander à chacun qui en ressent le besoin de s’adresser au Bureau sans crainte, il ne peut en ressortir que du positif. Et je n’hésiterai pas à refaire appel à eux si l’occasion et le besoin devaient se représenter. »
Une collaboratrice de l’Etat du Valais
Retrouvez d’autres témoignages et l’intégralité du Rapport d’activité 2021
Conseils

Conseil : Bureau de soutien et de gestion des conflits
Vous traversez une mauvaise passe professionnelle ou privée ? Le Bureau de soutien et de gestion des conflits saura vous épauler.
Il a remplacé la Consultation sociale (CS). Après bientôt trois ans d’activité, le Bureau de soutien et de gestion des conflits (BSGC) répond aux attentes. Les sollicitations se multiplient. Entre 2020 et 2021, l’activité du BSGC a ainsi doublé, passant de 97 suivis de dossiers à 194 (BSCG – Rapport d’activité 2021). Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.
Le Bureau de soutien et de gestion des conflits se présente comme un lieu d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation, d’aide et d’accompagnement à la résolution de situations difficiles, qu’elles soient personnelles ou d’équipe.
La structure pluridisciplinaire offre un service « sur mesure » à tous les employés et cadres de l’Administration cantonale, au personnel du Ministère public et des Tribunaux valaisans, aux collaboratrices et collaborateurs de l'Office de l’assurance invalidité Valais et de la Caisse de compensation du canton du Valais ainsi qu’aux enseignants du secondaire II.
Responsable du Bureau depuis son lancement en novembre 2019, Liliane Baer nous présente le BSCG :
Témoignages issus du rapport d'activité 2021
« La gestion d’une équipe n’est pas simple. Certains conflits sont parfois délicats à gérer au risque d’envenimer la situation. Le Bureau de soutien et de gestion des conflits m’a été d’une très grande aide autant du côté du non verbal, de la posture à adopter, de la manière de faire passer le message que du côté légal. Grâce à eux j’ai pu trouver des solutions, du soutien, être rassurée face à mes décisions et rétablir un bon fonctionnement dans mon équipe. »
Une cadre de l’Etat du Valais
« J’ai eu l’occasion de faire appel aux services du Bureau de soutien et de gestion des conflits en 2021. La notion de soutien du Bureau a alors pris tout son sens. J’ai pu me confier en toute confidence, sans jugement et avec une écoute bienveillante. C’est tellement rare de pouvoir « vider son sac » sans crainte d’avoir des éventuelles répercussions. Mon interlocutrice a su rester neutre, ce qui permet de ne pas entrer dans une spirale accablante. Elle a pu me conseiller d’agir dans mon intérêt en me poussant hors de ma zone de confort et en refusant de rester sans réaction. Elle m’a conseillé un vocabulaire adapté, juste et sans agressivité ou apitoiement. Nous avons eu l’occasion de nous revoir à plusieurs reprises, m’aidant ainsi à respecter mes propres objectifs et à tenir les délais que je me fixais. Aujourd’hui, le suivi est terminé mais je ne saurais que recommander à chacun qui en ressent le besoin de s’adresser au Bureau sans crainte, il ne peut en ressortir que du positif. Et je n’hésiterai pas à refaire appel à eux si l’occasion et le besoin devaient se représenter. »
Une collaboratrice de l’Etat du Valais
Retrouvez d’autres témoignages et l’intégralité du Rapport d’activité 2021
Coup d'oeil dans les archives de l'Etat
-
Archives - Le Grand Raid, une mémoire sportive en archives
Né en 1990, le Grand Raid s’est imposé comme l’un des rendez-vous majeurs du VTT en Europe. Derrière la ferveur populaire, les archives de l’Office cantonal du sport rappellent l’ampleur du travail administratif et organisationnel. Budgets, rapports et correspondances témoignent d’une collaboration étroite entre acteurs publics et privés. Lire la suiteÀ proposArchives - Le Grand Raid, une mémoire sportive en archives » -
La collection des « Imprimés valaisans » - Aperçu de l'histoire de l'imprimerie en Valais
La collection des Imprimés valaisans dévoile 300 ans d’histoire de l’imprimerie en Valais, de 1644 au 20e siècle. Livres rares, journaux anciens, affiches ou programmes de théâtre révèlent l’évolution de la société, de la religion et de la politique. On y retrouve les traces des premiers imprimeurs de Sion, dont Heinricus Streler, pionnier en la matière. Fruit de recherches approfondies, cette collection unique est désormais accessible en ligne. Un trésor patrimonial pour explorer la mémoire écrite du Valais. Lire la suiteÀ proposLa collection des « Imprimés valaisans » - Aperçu de l'histoire de l'imprimerie en Valais » -
Un symbole chargé d’histoire : la couronne dans les armoiries du Conseil d’Etat valaisan
Détail à première vue décoratif dans les armoiries du canton, la couronne est un symbole profondément ancré de l’autorité et de la tradition du Valais. Elle exprime une appartenance, elle est aussi un signe clair de souveraineté. Si elle s’est parfois effacée au fil des siècles, la couronne n’a jamais vraiment disparu des armoiries du Conseil d’Etat – comme un phœnix synonyme de pouvoir et de pérennité. Lire la suiteÀ proposUn symbole chargé d’histoire : la couronne dans les armoiries du Conseil d’Etat valaisan » -
Archives - Un fleuve en fête
2024 marque la 35e édition des Fêtes du Rhône, pour laquelle les Archives de l’Etat du Valais, en collaboration avec la Médiathèque Valais, proposent une exposition retraçant l’histoire d’un siècle de célébrations autour du fleuve, entre 1926 et l’an 2000. Lire la suiteÀ proposArchives - Un fleuve en fête » -
Archives
Bis 1981 wurden Zehntausende Kinder und Jugendliche von den Behörden als billige Arbeitskräfte in landwirtschaftlichen Betrieben, in streng geführten Heimen oder sogar in Strafvollzugsanstalten untergebracht. Lire la suiteÀ proposArchives » -
Au secours : un monstre !
Le loup fait à nouveau couler beaucoup d’encre, mais la présence de « monstres » dans nos contrées ne date pas d’aujourd’hui. En effet, déjà dans le milieu des années 1940, le fameux loup d’Eischoll avait beaucoup fait parler de lui … Lire la suiteÀ proposAu secours : un monstre ! » -
Les dossiers de faillites : sources d’archives insoupçonnées
Les archives des services de l’Administration cantonale peuvent sembler secondaires, voire ennuyeuses, en regard des manuscrits médiévaux ou parchemins conservés par les Archives de l’Etat du Valais. Elles contiennent toutefois des éléments insoupçonnés et très riches, que l’on ne s’attend pas forcément à trouver à cet endroit. Lire la suiteÀ proposLes dossiers de faillites : sources d’archives insoupçonnées » -
L’Ecole d’agriculture du Valais célèbre ses 100 ans.
Les Archives de l’Etat du Valais nous ouvrent le fonds d’archives de l’Ecole cantonale d’agriculture et retracent les circonstances de l’avènement de Châteauneuf. Ce même fonds d’archives sert à la réalisation du livre des cent ans. « Sans archives, pas de livre », nous dira la coordinatrice de l’ouvrage Delphine Debons. Lire la suiteÀ proposL’Ecole d’agriculture du Valais célèbre ses 100 ans. » -
1917 - Restriction de l’utilisation du charbon et de l’énergie électrique
A l’heure où la question de la pénurie d’énergie marque l’actualité, les archives nous permettent de (re)découvrir que notre pays a déjà été confronté à ce risque, ainsi que les mesures qui avaient alors été prises pour y faire face. Lire la suiteÀ propos1917 - Restriction de l’utilisation du charbon et de l’énergie électrique » -
Les Décisions du Conseil d’Etat : du papier à l’électronique
506 registres ou 39 mètres linéaires, voilà ce que représentent les décisions prises par le Conseil d’Etat valaisan depuis 1815, sources essentielles pour la recherche, ainsi que pour la traçabilité de l’action de l’Etat. Lire la suiteÀ proposLes Décisions du Conseil d’Etat : du papier à l’électronique »
Affichage des résultats 1 - 10 parmi 20.