Mathias Reynard

Conseiller national en 2011 puis conseiller d’Etat en 2021 : à 34 ans Mathias Reynard s’affiche déjà comme un politicien d’expérience. Depuis mai, la politique est devenue son métier, sans pour autant entamer ses passions. Rencontre en toute simplicité. 
 


Mon goût pour… la vigne

 

Mon Valais de cœur 


Un personnage historique ?
Marguerite Burnat-Provins, écrivaine et peintre, qui a vécu à Savièse. Artiste complète et libre, elle est malheureusement encore trop méconnue. 


Une figure du Valais contemporain ?
Viola Amherd, sans hésitation. C’est une femme très inspirante avec qui j’ai eu le bonheur de travailler à Berne. Je me suis aussi beaucoup engagé pour son élection au Conseil fédéral. Je ne le regrette pas une seconde. C’est quelqu’un de très grande qualité. 


Un lieu de prédilection ?
Si je devais n’en choisir qu’un, je dirais le Prabé. J’y monte une fois par semaine pour courir. C’est le site idéal pour s’entraîner à Sierre-Zinal et se ressourcer. On y rencontre de nombreux chamois. Si je peux ajouter des lieux typiques, je dirais Bruson et Nax. Tous deux ont su garder leur âme. 


Une spécialité culinaire ?
La saucisse qu’on fait en famille, une merveille !


Un vin ?
Je pourrais dire le nôtre. Sinon, le Johannis de Sandrine Caloz, très fruité. J’adore ce vin. Je l’achète en petite bouteille, pour des apéros sympas, à deux ou à trois. 


Un club ou une association que vous soutenez?
Il y en a beaucoup, mais une pour laquelle je me suis engagé récemment, c’est « Opération Boule à zéro ». L’association distribue aux enfants hospitalisés la BD « Boule à zéro ». C’est tellement beau comme projet !


Une manifestation incontournable ?
Le Tohu Bohu Festival. J’y vais chaque année. Mon anniversaire coïncide toujours avec l’évènement. J’aime les soirées d’anniversaire. Et il y en a toujours une au Tohu. 


Si le Valais devait être associé à une couleur, laquelle ?
Un mélange de vert et de doré, comme un coucher de soleil sur le vignoble. 

Une odeur ?
Les foins. J’adore l’odeur. J’ai fait les foins avec un copain éleveur à Nendaz. C’était parfois l’entraînement physique du HC Nendaz. Je râtelais. Et c’était vraiment physique !


Un son caractéristique ?
Le silence apaisant au sommet d’une montagne. 


Une fleur emblématique du Valais ?
La gentiane, pour son ancrage alpin et son côté mellifère. J’y suis sensible depuis que je me suis mis à l’apiculture.   

Le sommet qui vous attire ? 
Le Weisshorn, et plus généralement la couronne impériale des Alpes, les fameux cinq 4000 de Sierre-Zinal. Rien que pour ce panorama la course vaut le détour. 


La qualité que je préfère chez les Valaisannes et Valaisans ?
La culture de l’accueil. 


 

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