Conférence de presse

Redynamiser la filière Fleur d’Hérens, viande du Valais

01/10/2019 | Service de l'agriculture

Le Valais a profité du projet Interreg Eat Biodiversity pour donner un nouveau souffle à la filière Fleur d’Hérens. Le Val d’Aoste, initiateur de la démarche, a pour sa part mis en place un concept plus large, autour de plusieurs espèces autochtones d’animaux. Pour les deux partenaires, l’objectif était le même : la valorisation d’un territoire agricole de montagne.

Mettre en place des filières de viande des races autochtones, avec des actions communes, des synergies de communication et une transparence maximale pour les consommateurs au niveau de la traçabilité : voilà les objectifs du projet Interreg Eat Biodiversity, auquel ont participé le Valais et la Vallée d’Aoste. Après dix-huit mois de travaux, le bilan est très réjouissant des deux côtés de la frontière.

Côté valaisan, les efforts ont été mis sur la redynamisation de la filière Fleur d’Hérens, un label né en 2010 pourtant encore méconnu. Parmi les mesures mises en place, citons la création d’une page dédiée sur le site internet de la fédération suisse d’élevage de la race d’Hérens, la création d’une plaquette distinctive pour les bouchers, les restaurateurs et les éleveurs intéressés, la mise à disposition d’articles promotionnels (tabliers, banderoles, sets de table) ou encore le développement de produits nouveaux.

Côté Valdôtain, l’objectif du projet était double. Avec d’une part la consolidation et l’augmentation du réseau de production et de vente de viande, avec plus de 45 acteurs. Et, d’autre part, la mise en oeuvre d’actions de promotion des races autochtones, comme les vaches Pies Noires ou Pies Rouges, les chèvres Valdôtaines et les moutons Rosset.

La fin du projet Interreg ne signifie de loin pas l’arrêt des collaborations transfrontalières. Une étude est d’ailleurs en cours pour la création d’un label commun « Terroirs », qui distinguerait les manifestations valorisant les produits du territoire régional.

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