Conférence de presse

Un jus de poires aux saveurs d’autrefois

30/09/2019 | Service de l'agriculture

Fruit d’une collaboration entre le Service de l’agriculture et la société Opaline, un nouveau jus met en valeur les anciennes variétés de poires cultivées sur le domaine de Châteauneuf.

Valoriser les anciennes variétés de poires conservées sur le Domaine arboricole de Châteauneuf et par là même le travail de passion conduit par des pionniers de la biodiversité locale, tel est l’objectif du nouveau jus de poires imaginé par le Service de l’agriculture en partenariat avec Opaline, société spécialisée dans la production de jus et de limonades dans une vision locale, inclusive, sociale et écologique. Les premières bouteilles ont été présentées en avant-première dans le cadre de la Foire du Valais. Elles seront disponibles dans les points de vente dès la semaine prochaine.

Duchesse d’Angoulème, Martin Sec, Nec Plus Meuris, Soldat Laboureur, Triomphe de Vienne : parcourir le catalogue des poires du Valais, publié par la Fédération des sociétés d’agriculture du Valais en 1887, c’est comme voyager entre les mots, les images, les époques et les lieux. C’est prendre conscience aussi de la richesse des vergers du canton à la fin du XIXe siècle.

C’est pour sauvegarder cette richesse que l’Office de l’arboriculture, en collaboration avec des pépiniéristes et Agroscope, a décidé de réunir, sur une parcelle du domaine de Châteauneuf, un maximum de ces anciennes variétés de poires. Grâce à l’inlassable travail de fourmi réalisé par ces ardents défenseurs du patrimoine, qui ont parcouru l’ensemble des vergers valaisans à la recherche des fruits d’autrefois, un conservatoire a été constitué dès 1988, recensant aujourd’hui quelque 140 variétés, dont une cinquantaine est décrite dans le catalogue de 1887.

Restait à valoriser ces fruits, dont la production irrégulière était jusqu’à présent écoulée principalement à travers la vente directe ou la participation à des foires ou autres manifestations. Le partenariat avec Opaline permettra de développer, au-delà de la production d’un jus unique, tout un concept de sensibilisation autour de ces anciennes variétés avec, par exemple, des visites du verger « conservatoire » en 2020.