Communiqué de presse Service de la chasse, de la pêche et de la faune

Demande de régulation de la meute de loups dans le Val d’Hérens

Une demande de régulation de la meute dans le Val d’Hérens a été adressée ce jour à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) par le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF). Cette demande a pu être transmise après que des photographies ont révélé la présence de deux louveteaux au début du mois d’août, attestant la reproduction de la meute de la région. Depuis le début de la saison d’estivage, 33 moutons ont été tués en situation protégée dans la zone d’activité de la meute. Les conditions sont donc réunies pour une demande de régulation, conformément à l’Ordonnance révisée de la loi fédérale sur la chasse (OChP). Si la demande de régulation est validée par la Confédération, le conseiller d’Etat en charge du Département de la sécurité, des institutions et du sport (DSIS) pourra ordonner le tir de régulation.

Le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) a adressé ce jour une demande à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) afin que la régulation de la meute du Val d’Hérens puisse être effectuée. Dans la région, 33 moutons ont été tués en situation protégée au cours des quatre derniers mois.

Des photographies ont permis de révéler la présence de deux louveteaux au début du mois d’août, attestant la reproduction de la meute de la région. Dès lors, une demande de régulation a été déposée auprès de l’OFEV, au regard de l’article 4bis de l’Ordonnance révisée de la loi fédérale sur la chasse (OChP), entrée en vigueur le 15 juillet 2021.

Pour rappel, lorsque la présence d’une meute est confirmée, l’accord préalable de l’OFEV est nécessaire pour que le canton puisse ordonner une régulation, alors que le tir d’un loup isolé relève de la compétence cantonale.

Si la demande de régulation est validée par la Confédération, le conseiller d’Etat en charge du Département de la sécurité, des institutions et du sport (DSIS) pourra ordonner le tir de régulation. Le cas échéant, les gardes-faune du SCPF auront jusqu’au 31 mars 2023 pour réaliser le tir de jeunes animaux, le nombre d’individus abattus ne devant pas dépasser la moitié des louveteaux nés l’année en question.