Tirs de régulation dans le Val d’Hérens - Un des deux loups prélevés n’était pas un jeune issu de la meute
Le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) a reçu les résultats des analyses concernant l’âge des deux individus prélevés dans le cadre de la régulation de la meute du Val d’Hérens. Ceux-ci ont révélé que le mâle prélevé le 17 mars 2022 était dans sa sixième année de vie. L’analyse génétique a démontré qu’il n’était pas apparenté à la meute en question. Malgré toutes les précautions prises lors du tir par les gardes-faune professionnels, le mâle ne rentre donc pas dans la catégorie des individus autorisés à être prélevés. Ce constat démontre la difficulté de réalisation des tirs de régulation selon les bases légales actuellement en vigueur. Les analyses génétiques ont par contre montré que la jeune louve abattue le 5 mars 2022 était dans sa deuxième année et appartenait à la meute du Val d’Hérens. L’autopsie réalisée par le centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) de l’Université de Berne a également mis en évidence que cette femelle était portante.
Le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) a reçu les résultats des analyses effectuées à la suite du prélèvement des deux loups dans le cadre de la régulation de la meute du Val d’Hérens. Conformément à l’article 4bis de l’Ordonnance révisée de la Loi fédérale sur la chasse (OChP), le nombre d'individus pouvant être abattus ne doit pas dépasser la moitié des jeunes animaux de la meute.
Les résultats des analyses révèlent que le mâle prélevé le 17 mars 2022 était dans sa sixième année de vie et n’était pas un descendant de la meute du Val d’Hérens. Malgré toutes les précautions prises lors du tir par les gardes-faune professionnels (observations préalables, tir du plus petit individu du groupe), le mâle ne rentre pas dans la catégorie des individus autorisés à être tirés. Ce constat démontre la difficulté de différencier avec certitude un individu à prélever dans la réalisation des tirs de régulation selon les bases légales actuellement en vigueur.
Selon les analyses effectuées, la jeune louve prélevée le 5 mars 2022 était pour sa part née en 2021 et était une descendante directe de la meute du Val d’Hérens. Les analyses du centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) de l’Université de Berne ont révélé que cette jeune louve était portante pour la première fois, malgré son jeune âge.
La régulation de la meute du Val d’Hérens avait été ordonnée le 30 août 2021 après l’accord de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) qui avait confirmé la présence d’une meute composée de cinq louveteaux sur la base du monitoring cantonal. Les gardes-faune du SCPF avaient jusqu’au 31 mars 2022 pour prélever deux jeunes loups. Dans le Val d’Hérens, onze moutons avaient été tués en situation protégée.