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18/02/2019 | Service de l'agriculture

Achèvement réussi du projet «Energies renouvelables et propulsion électrique dans la viticulture» (EEE-viticulture)

Il y a dix ans, quelques viticulteurs se sont mis ensemble pour établir de nouvelles références dans la viticulture. Ils ont vu assez rapidement que cela devait se faire par l’électrification des appareils et véhicules dans le vignoble et la production de courant au moyen d’énergies renouvelables.

Dans le cadre d’un projet de ressources financé par des privés et surtout par la Confédération et le Canton du Valais, le projet a démarré en 2012. La priorité a été donnée à de petits appareils comme l’atomiseur, le transporteur et le tracteur à chenilles. Avec divers partenaires, ces viticulteurs ont pu, pendant la phase de projet, d’une part motiver l’industrie à fabriquer de nouveaux appareils. D’autre part, les vignerons ont eu un support financier lors du changement d’appareils et de machines. Dans les six ans de projet, environ 500'000 francs de promotion directe ont pu être payés aux viticulteurs pour l’achat de machines électriques. Plus de 50 établissements viticoles avec une surface totale de 363 hectares ont participé au projet.

Une étape importante était l’introduction du premier atomiseur électrique dans le monde. Il est à présent fabriqué en série par la société Birchmeier. « J’ai rêvé depuis longtemps qu’un jour, un atomiseur plus efficace, plus silencieux et beaucoup plus ergonomique pour l’utilisateur soit disponible » dit Olivier Mounir, l’un des fondateurs du projet.

«A cause du caractère pionnier du projet, les objectifs ont au début dû être adaptés car il n’y avait simplement pas d’appareils électriques » explique Harald Glenz, le responsable de projet. « Depuis, la branche a également reconnu les signes du temps et il existe maintenant de vraies alternatives pour les vignerons. Malheureusement, la phase de promotion financière est terminée. Mais comme les prix des batteries ont massivement baissé ces dernières années, un investissement dans un appareil électrique est en vaut la peine en termes de rentabilité ».

«En tant que Valaisans, nous sommes très fiers du fait que ce projet était précurseur au niveau mondial et que nous ayons pu contribuer modestement à rendre la viticulture un peu plus durable», dit Mounir. Ensemble avec d’autres projets importants comme Vitisol et le mouvement « Orientation Bio » de Vitival et Bio Valais/Wallis, la durabilité dans la viticulture devrait être encouragée.

 

Légende photo:

Le comité de direction du projet, de gauche à droite : Harald Glenz, Paul-André Vogel, Peter Oggier, Olivier Mounir, Bruno Käslin, Eric Perruchoud

 

Contact

www.valnaturepro.ch

Harald Glenz, responsable de projet EEE 079 446 15 86

Olivier Mounir président du comité directeur EEE, 079 408 69 69, olivier.mounir@rhodan.ch