Inspectorat
© Valais/Wallis Promotion - François Perraudin
Les inspecteurs et les contrôleurs de denrées alimentaires effectuent des inspections dans tous les lieux où des denrées alimentaires sont présentes.
Etablissements publics
Les établissements publics sont des lieux où des denrées alimentaires sont commercialisées et directement accessibles au public.
- Cafés - restaurants
- Boulangeries
- Boucheries
- Magasins d'alimentation
Entreprises de denrées alimentaires
Les entreprises de denrées alimentaires sont des entreprises où les denrées alimentaires sont fabriquées, transformées ou conditionnées, stockées, transportées, distribuées, vendues.
- Fromageries - laiteries
- Entrepôts frigorifiques
- Boucheries industrielles
- Fabriques d'aliments
Distribution d'eau potable
La qualité de l'eau potable est contrôlée depuis la source jusqu'au consommateur.
- Source - captation
- Réseau d'eau, réservoirs
- Installations de traitement (filtration, chloration, etc.)
- Fontaines
Divers
D'autres secteurs sont aussi contrôlés par nos inspecteurs. Il s'agit des domaines suivants :
- les eaux de baignade ;
- les produits chimiques.
Le SCAV intervient également en tant qu'interlocteur pour des questions dues au radon.
L'inspection d'un établissement public ou d’une entreprise de denrées alimentaires permet d'en apprécier la conformité par rapport à la législation. Elle demande une visite de l'établissement et se déroule normalement pendant les heures d'exploitation. L'inspecteur contrôle tous les locaux affectés à l'exploitation pour en apprécier :
- l'hygiène générale ;
- l'état des infrastructures (sols, murs, plafond) ;
- la propreté des ustensiles ;
- la qualité des aliments et leur étiquetage ;
- les conditions de stockage (température, humidité) ;
- la lutte contre les parasites ;
- l'autocontrôle tout autre élément susceptible d'altérer la qualité des aliments.
En cas de doute sur la qualité d'une denrée alimentaire, l'inspecteur peut en prélever un échantillon pour analyse. Si cette analyse met en évidence de mauvaises pratiques de fabrication, l'échantillon est "contesté" et il en est fait mention dans un rapport d'analyse. Des mesures correctives sont exigées et leur exécution doit être communiquée par écrit au laboratoire dans un délai fixé.
A la suite d'une inspection, un rapport est établi par l'inspecteur. Il y relate toutes les constatations faites et conclut par des décisions. Ces décisions peuvent se traduire par des exigences de mise en conformité, dans un délai déterminé, d'une situation considérée comme anormale par la législation. Toute infraction relevée est motivée et s'appuie sur une base légale. Des émoluments sont facturés lors des "contestations". Les infractions graves peuvent entraîner des mesures de séquestre, de confiscation, ou des dénonciations au Juge d'instruction pénale.