Le financement de R3

2/3 des coûts sont assumés par la Confédération

Le financement de la 3e correction du Rhône suit les principes fixés dans la loi fédérale sur l’aménagement des cours d’eau. Le financement des mesures est assuré par les cantons de Vaud et du Valais.

En Valais, la Loi sur le financement de la 3e correction du Rhône (LFinR3) adoptée par le Grand Conseil en 2018, fixe la répartition des coûts de R3. La part des communes est de 2%, celle des concessionnaires de chemin de fer de 6.1%. 

En avril 2021, le Tribunal fédéral a jugé que, sur la base du principe de proportionnalité, les chemins de fer n'ont pas à contribuer au projet de 3e correction du hateur à hauteur de 6,1% de 2,4 milliards de francs, soit 146 millions de francs. Ce montant de 146 millions de francs est à la charge du canton jusqu'à ce que le Conseil d'Etat détermine la suite de la procédure concernant une éventuelle mise à jour de la LFinR3.

Les cantons sont les Maîtres de l'ouvrage. Ils réalisent et financent les travaux, et perçoivent ensuite une subvention de la Confédération sous la forme d’un crédit d’engagement. En Valais, cette contribution représente environ 65% du coût. Compte tenu de l’ampleur des travaux, la subvention de la Confédération se fait par le biais de crédits séparés, pour chacune des trois phases des travaux.

A fin 2019, le Conseil National et le Conseil des Etats ont accepté de débloquer un crédit de 1,022 milliard pour financer la deuxième étape des travaux de R3. Ce crédit d'ensemble financera les études, travaux, mesures d'accompagnement agricole et acquisitions de terrains en lien principalement avec les Mesures prioritaires de Viège, Sierre-Chippis, Sion, Martigny, du Chablais et du Delta.