Le télétravail

Comment allier vie privée et vie professionnelle

Quels que soient leur âge et leur sexe, les employés d’aujourd’hui se soucient toujours plus de trouver un bon équilibre entre leurs vies privée et professionnelle ; une question qui gagne également en importance dans la politique du personnel de l’Etat du Valais. Depuis 2007, le canton permet aux collaborateurs dont le taux d’occupation est d’au moins 50% de pratiquer le télétravail s’ils le souhaitent. Actuellement, 87 personnes en profitent, dont 48 femmes et 39 hommes, ce qui représente à peine 3% du personnel.

La pratique du télétravail est soumise à certaines conditions. Le Service des ressources humaines a publié une liste des critères à remplir. De manière générale, le métier doit bien se prêter au télétravail ; il faut donc que la personne n’ait pas besoin d’être physiquement présente pour pouvoir l’exercer. Les résultats du travail doivent également être mesurables facilement et objectivement, et la confiance doit régner des deux côtés. Pour Beda Albrecht, chef du Service cantonal des contributions, ce dernier point est particulièrement important. Certains des collaborateurs de son service pratiquent le télétravail. « La confiance est la condition principale pour que le télétravail soit possible. Seules les personnes en qui on a entièrement confiance peuvent le pratiquer. » Pour savoir si c’est le cas, un contrôle précis doit être effectué.

En principe, les télétravailleurs sont libres d’organiser leur temps de travail comme ils le souhaitent. Les règles ordinaires concernant les blocs horaires, l’horaire flexible et les pauses (y compris de midi) ne s’appliquent pas. Les télétravailleurs doivent toutefois consulter leurs e-mails, leurs SMS et leur répondeur téléphonique au moins deux fois par jour. Beda Albrecht souhaite que les collaborateurs qui pratiquent le télétravail soient atteignables pendant leur temps de travail. Il n’a jamais eu de problème à cet égard. Chacun sait exactement ce qu’il y a à faire. Les journées de télétravail sont toutefois fixées. Les personnes concernées doivent en outre garantir la sécurité des données. Elles doivent veiller à ce que les données et les documents soient protégés pour éviter tout vol ou accès indésirable et empêcher qu’ils ne soient lus, modifiés ou copiés par des personnes qui n’y sont pas autorisées.

Dans le service de Beda Albrecht, aucun collaborateur ne s’est jamais senti à l’écart de son équipe ou socialement isolé à cause du télétravail. « La plupart d’entre eux travaillent un ou deux jours à la maison, pas plus. Ils sont donc au bureau plus de la moitié de la semaine. » Ce principe vaut également pour les personnes qui travaillent à temps partiel.

Toute personne intéressée par le télétravail trouvera des informations détaillées sur l’intranet du Service des ressources humaines. Les télétravailleurs trouveront également des conseils utiles au quotidien dans la rubrique « Conseil ».

 

 

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