Domaines d'action

Aménagement du territoire et mobilité

Impacts climatiques

La mobilité est responsable d’environ 21% des émissions de gaz à effet de serre (GES) du territoire valaisan. La superficie du canton, couplée à une densité de population faible en raison de la topographie montagneuse, constitue un défi pour le développement des transports publics et la mobilité douce. A cela s’ajoute une croissance démographique qui entraîne un étalement des zones urbaines et du bâti au détriment des espaces agricoles et naturels. Favorisée par ces différents éléments, la mobilité individuelle est responsable de la majeure partie des émissions de GES liées à la mobilité (95%). A l’inverse, l’aménagement du territoire, avec une partie non négligeable de forêts et de sols sains, participe à la capture d’un volume d’émissions de GES équivalent à 7% du bilan carbone du canton.

Risques

L’augmentation des températures pourrait entraîner, notamment dans les zones urbaines, des îlots de chaleur. Elle entraine également un risque accru d’inondations dues à des précipitations plus fortes et au ruissellement de surface. Avec l'augmentation probable des dangers naturels, l'existence de certaines zones habitées pourraient être menacée.

Objectifs de réduction

- 80% d’émissions directes d’ici 2040

  • 50% de véhicules privés électriques
  • part modale transports publics (TP) :  augmentation de 22% à 30%
  • part modale mobilité douce : augmentation de 6% à 15%
  • part modale transport individuel motorisé (TIM) : diminution de 72% à 55%

Objectifs d’adaptation

  • Maintenir une haute qualité de vie de la population lors des périodes de chaleur

Mesures phares

  • Verdir les agglomérations
  • Favoriser la mobilité douce
  • Améliorer la desserte et les coûts des transports publics
  • Décarboner les transports publics et privés
  • Adopter une politique du logement durable

Aménagement du territoire

  1. Renforcer les thématiques du climat et de la biodiversité dans les instruments d’aménagement du territoire au niveau cantonal (PDc) et soutenir les communes dans les tâches qui leur incombent (révision globale du PAZ et du RCCZ, planification spéciale, etc.)
  2. Elaborer un programme cantonal de l’habitat durable pour une politique cantonale du logement durable
  3. Définir une stratégie de planification du sous-sol cantonal adaptée aux particularités du territoire valaisan avec étude test
  4. Elaborer une cartographie climatique
  5. Financer des mesures vertes (paysages et climat) via et dans le cadre des projets d’agglomération
  6. Agir via la Conception paysage cantonale

Mobilité

  1. Améliorer la cadence et desserte des transports publics (TP)
  2. Travailler sur les coûts et bonus pour les usagères et usagers des transports publics
  3. Décarboner les transports publics
  4. Faciliter la mobilité douce
  5. Encourager l'abandon des véhicules thermiques pour les privés et les entreprises
  6. Encourager la mobilité bas-carbone dans les entreprises
  7. Encourager le co-voiturage
  8. Rendre l’Etat exemplaire en matière de mobilité
  9. Encourager les infrastructures de mobilité bas-carbone
  10. Rendre l’éclairage public efficient et diminuer ses atteintes

Emissions négatives

  1. Développer une réflexion cantonale sur les émissions négatives en collaboration avec les autres cantons et la Confédération

Gestion de l'eau

Impacts climatiques

Une gestion intégrée de l’eau, coordonnée entre le canton et les communes, permettrait de faire des économies d'énergie et de limiter les émissions de GES.

Risques

Du point de vue quantitatif, la ressource en eau reste suffisante pour couvrir les besoins du canton. Une augmentation des périodes de sécheresse conduira cependant à des pénuries répétées susceptibles de mettre à mal divers secteurs stratégiques, dont l’approvisionnement en eau potable, les rendements de l’agriculture de montagne ainsi que les activités d’autres acteurs dépendants d’un approvisionnement en eau stable (industrie, tourisme, R&D, …). Des conflits d'usage pourraient en découler. Du point de vue qualitatif, les fortes chaleurs combinées à des niveaux d’eau très bas provoqués par la sécheresse estivale, auxquels s’ajoute le risque d’une pratique d’exploitation de moins en moins coordonnée, pourraient affecter la qualité physico-chimique des eaux de surfaces et souterraines, faisant augmenter par la même occasion les coûts de traitement de l’eau potable.

Objectifs d’adaptation

  • Garantir une eau potable en suffisance et de haute qualité

Mesures phares

  • Coordonner les fonctions multiples de l’eau
  • Sécuriser l’approvisionnement en eau potable
  • Constituer des réserves d’eau supplémentaires

Gestion de l’eau

  1. Adopter une gestion de l’eau à l’échelon régional tenant compte de la consommation actuelle et future en développant le système d’information géo-hydrologique cantonal, en consolidant la surveillance des eaux souterraines et superficielles au sein des bassins versants et en réalisant l’inventaire de l’exploitation des ressources en eau.
  2. Soutenir et promouvoir des projets régionaux de gestion intégrée de l’eau à même de sécuriser durablement l’approvisionnement en eau en tant que ressource multifonctionnelle, de créer des réserves additionnelles en altitude et de contribuer à solutionner des situations existantes non conformes ou conflictuelles.
  3. Actualiser les bases règlementaires cantonales pour assurer une mise en œuvre coordonnée de la nouvelle ordonnance sur l’approvisionnement en eau potable lors de pénurie grave, favoriser une exploitation cohérente des nappes souterraines et renforcer les tâches de sensibilisation et de soutien via la nomination d’une déléguée ou d’un délégué « eau ».
  4. Sensibiliser les communes à la mise à niveau de leurs infrastructures d’approvisionnement en eau (cadastres complets des canalisations et conduites, assainissement des ouvrages de captation, adaptation de la capacité de l’infrastructure d’approvisionnement selon l’évolution démographique et les scénarios Hydro-CH2018).
  5. Favoriser une renaturation des cours d’eau adaptée aux changements climatiques qui valorise la revitalisation comme modérateur climatique et qui met en œuvre les espaces réservés aux eaux (ERE).
  6. Renforcer la collaboration avec les communes et les milieux privés pour limiter le risque de contamination en lien avec l’évacuation et le traitement des eaux ainsi que l’infiltration d’eaux usées, et également pour assurer la mise en conformité des prélèvements et l’abrogation des droits d’eau immémoriaux.
  7. Sensibiliser sur le cycle de l’eau et sa valeur, notamment par les jeunes via les écoles.

Biodiversité, sols et forêts

Impacts climatiques

L’utilisation des sols, la gestion des terres et les changements d’affectation des surfaces peuvent soit capter, soit libérer des gaz à effet de serre (GES). Les forêts et sols sains participent à la capture du volume d’émissions de GES équivalant à 7% du bilan carbone du canton.

Risques

Les ressources naturelles (sols, forêts et biodiversité) protègent contre les dangers naturels (avalanches, crues et érosion). Elles filtrent l’air, épurent l’eau et fixent le CO2. Elles sont aussi sources de revenu et de détente. Le Valais joue un rôle important de réserve de biodiversité en Suisse, mais sa richesse est menacée par le mitage du territoire, l’urbanisation, l’agriculture, l’expansion des loisirs et les changements climatiques. L’état de la biodiversité en Valais est préoccupant. Les besoins d’action sont aussi importants pour les sols qui jouent un rôle clé dans la résilience de l’agriculture, de la forêt et de la biodiversité.

Objectifs de réduction

  • Augmenter la capacité de stockage et de séquestration du CO2 dans les puits de carbone naturels

Objectifs d’adaptation

  • Garantir des sols sains
  • Maintenir une forêt multifonctionnelle
  • Maintenir la biodiversité terrestre et aquatique

Mesures phares

  • Protéger, créer et connecter les surfaces naturelles
  • Promouvoir des pratiques agricoles préservant et restaurant la qualité des sols
  • Lutter contre les plantes exotiques envahissantes
  • Rajeunir la forêt et la gérer de manière intégrée

Biodiversité

  1. Planifier l'infrastructure écologique comme base d'une stratégie biodiversité transversale et en appuyer la mise en place par un groupe de travail biodiversité écologique
  2. Améliorer les connaissances et élaborer des guides spécifiques
  3. Protéger, créer et revaloriser des surfaces naturelles (projets de mise en réseau des biotopoes, corridors de migrations, application stricte de l’espace réservé aux eaux, inventaire des marges proglaciaires, analyse des nouvelles retenues d’eau)
  4. Intensifier la lutte contre les néobiotes

Sols

  1. Restaurer les sols dégradés, particulièrement les surfaces d’assolement (SDA) à protéger contre toute extension d’autres activités
  2. Valoriser les sols anthropiques en milieux urbains via des projets pilotes et des ateliers de formation
  3. Encourager les pratiques culturales qui préservent et garantissent des sols de qualité
  4. Encourager la recherche et le développement via des essais de reconstitution de sols et le développement de l’utilisation du compost.  

Forêts

  1. Gérer de manière intégrée la forêt (état des lieux, stratégie et plan directeur forêt)
  2. Augmenter la capacité de résilience de l’écosystème forestier (sélection des essences, réduction des dégâts du gibier sur le rajeunissement forestier, amélioration des connaissances)
  3. Favoriser le déplacement altitudinal des essences en place en anticipant le rajeunissement de la forêt
  4. Prendre en compte la forêt dans la gestion des néophytes envahissantes

Puits de carbone naturels

  1. Développer une réflexion cantonale spécifique sur les puits de carbones naturels

Bâtiments et construction

Impacts climatiques

Le secteur des bâtiments et constructions représentent 20% des émissions, principalement des émissions directes pour le chauffage.

Risques

Les nouvelles conditions climatiques demandent une adaptation des constructions et aménagements extérieurs, certains pouvant favoriser la biodiversité en milieu urbain. L’augmentation des besoins en énergie pour le refroidissement des bâtiments et des processus industriels engendre à la fois des émissions de GES et des coûts importants pour les acteurs du canton, y compris les privés et la population. La disponibilité et le coût du bois local rendent l’accès aux écoconstructions difficile. Des besoins importants en matière de formation sont constatés dans le secteur du bâtiment et de la rénovation.

Objectifs de réduction

- 80% d’émissions directes d’ici 2040

  • Rénovation des bâtiments privés à un rythme annuel de 3%
  • Approvisionnement de 75% en énergie renouvelable et indigène et rejets de chaleur
  • - 30% de consommation énergétique des ménages

- 90% d’émissions directes pour l’Etat d’ici 2035

  • Elimination du recours au fossile

Objectifs d’adaptation

  • Maintenir une haute qualité de vie de la population lors des périodes de chaleur

Mesures phares

  • Construire à faible empreinte carbone
  • Remplacer les installations de chauffage
  • Former les professionnels du bâtiment à la transition énergétique

Bâtiments et construction

  1. Soutenir la population, notamment les revenus faibles, dans leur transition énergétique via les instruments financiers publics et privés
  2. Encourager la construction à faible empreinte carbone via des bonus supplémentaires
  3. Accélérer la rénovation des bâtiments et l'amélioration de l'efficacité énergétique via des exigences en matière de seuils et de délais de mise en œuvre et la récolte de données
  4. Poser un cadre temporel pour le remplacement des installations de chauffage
  5. Former et sensibiliser les professionnels du bâtiment
  6. Communiquer les bonnes pratiques de travail en matière d’adaptation au changement climatique dans le secteur du bâtiment, par exemple en s’inspirant des pays du sud de l’Europe
  7. Rendre l’Etat exemplaire en matière de construction durable
  8. Faciliter l'accès à l'information sur la transition énergétique via une agence d’information et de conseil
  9. Faciliter la transition des chauffages fossiles et électriques vers des chauffages renouvelables pour les utilisateurs
  10. Soutenir le développement du tissu économique autour de la transition énergétique

Industrie, énergie et tourisme

Impacts climatiques

Les émissions liées à l’industrie constituent plus de 25% des émissions totales du canton (gaz pour les procédés industriels, intrants, incinération des déchets). Celles liées au tourisme proviennent principalement de la mobilité et de la construction. L’énergie hydro-électrique produite en Valais affecte positivement le niveau des émissions au niveau suisse, mais pas suffisamment au niveau cantonal.

Risques

L’impact des changements climatiques est très élevé sur le tourisme. Si le secteur ne s’adapte pas, une baisse des recettes est attendue en raison des modifications des conditions (manque de neige, etc.). Le secteur du tourisme et de la production hydroélectrique pourraient en outre faire face à des conflits d’usage liés à la gestion de l’eau. Enfin, les besoins en énergie de refroidissement pour les processus industriels augmenteront substantiellement.

Objectifs de réduction

- 80% d’émissions directes d’ici 2040

  • au moins 50% d’énergie renouvelable pour les industries
  • - 10% de consommation énergétique
  • Captage des émissions de GES aux cheminées industrielles

Objectifs d’adaptation

  • Améliorer la résilience du secteur touristique

Mesures phares

  • Sortir les entreprises des énergies fossiles
  • Développer l’énergie solaire
  • Créer des liaisons plaine-montagne
  • Favoriser un tourisme durable 4 saisons

Industrie, PME

  1. Créer un programme d'économie circulaire pour accompagner les entreprises dans la valorisation de leurs résidus, notamment dans le cadre de la NPR
  2. Développer un programme de soutien à la sortie des énergies fossiles pour les entreprises industrielles et artisanales sises sur le territoire cantonal en collaboration avec CIMARK et les instituts de recherche
  3. Intégrer dans les demandes de permis de construire des entreprises l’établissement d’un bilan carbone dont le résultat s’inscrit dans une norme de durabilité
  4. Promouvoir le télétravail et le co-working notamment en collaboration avec les communes
  5. Etudier et encourager les possibilités de captage à la sortie des installations industrielles, de stockage et d’usage du C02 (dans le cadre de la réflexion globale sur les NET).

Energie

  1. Concrétiser et accélérer la planification et la réalisation des infrastructures de production d’énergie renouvelable, en prenant en compte les impacts importants sur le territoire
  2. Développer les projets solaires de grande ampleur, en particulier sur les infrastructures cantonales
  3. Soutenir le développement d’installations solaires photovoltaïques par les particuliers par le biais de campagnes de communication cantonales
  4. Encourager les communes à faciliter l’installation de photovoltaïque sur leur territoire notamment via des ateliers et des démarches d’achats groupés

Tourisme

  1. Encourager la valorisation touristique d’espaces naturels (tourisme extensif), tout en veillant à la cohérence entre marketing touristique, impacts sur les espaces protégés (canalisation des visiteurs) et sensibilisation à l'environnement (parcours à thèmes)
  2. Augmenter l'attractivité des transports publics (TP) pour la mobilité de loisirs et de tourisme, notamment via des liaisons par câbles plaine-montagne et favoriser la mise en place d'offres combinées loisirs + TP (par ex. ski + TP, évènements culturels + TP)
  3. Etablir une feuille de route pour favoriser une fréquentation touristique durable et génératrice de valeur sur l’ensemble de l’année, contribuant au maintien d’activités économiques et d’une population active sur l’ensemble du territoire
  4. Formation et sensibilisation des actrices et acteurs la branche (modification des cursus et formations continues)

Dangers naturels et santé humaine

Impacts climatiques

Les périodes de chaleur pourraient amener à des besoins accrus en climatisation. Cette dernière devra être alimentée par des énergies renouvelables pour éviter de nouvelles émissions.

Risques

Par sa topographie et son climat particulier, le Valais est fortement exposé aux dangers naturels, principalement dans les vallées latérales et l’espace alpin, mais également en plaine avec les crues du Rhône et de ses affluents. Les changements climatiques pourraient augmenter la fréquence et l’ampleur des orages extrêmes, des périodes de sécheresse et du dégel du permafrost et mettre à mal la fonction protectrice de la forêt (dépérissement, incendies). Ils risquent de provoquer des dommages élevés dans les zones d’activités et d’habitation denses avec des coûts importants pour l’Etat, l’économie et la population. Le canton s'est doté d'un plan canicule. Il devra également agir pour faire face aux maladies provoquées par les espèces nuisibles.

Objectifs d’adaptation

  • Réduire l'impact des dangers naturels sur les personnes et les biens

Mesures phares

  • Renforcer la surveillance des maladies
  • Protéger la population des effets de la canicule
  • Améliorer la surveillance des dangers naturels

Dangers naturels

  1. Améliorer les systèmes de surveillance et les plans d’alarme et d’intervention (météo, prévision de crue, monitoring glacier et terrains instables, sécheresse)
  2. Prendre en compte les changements climatiques dans l’actualisation des cartes de danger (aléa ruissellement, dimensionnement des débits par les communes, avalanches humides, instabilités de terrains, etc.)
  3. Améliorer le monitoring d’évacuation des eaux pluviales
  4. Restaurer les fonctions naturelles des ERE et étendre leur utilisation (végétaliser, perméabiliser, éloigner les constructions, etc.)
  5. Analyser les effets du ruissellement en lien avec la nature du sol (étude géo-hydrologique)
  6. Analyser les liens entre paramètres climatiques et processus de danger naturel (mieux comprendre les causalités dans le multifactoriel)

Santé humaine

  1. Mettre en place une stratégie climatique et un soutien à sa mise en œuvre pour les institutions subventionnées dans les domaines de la santé et du social
  2. Inciter les communes à une meilleure gestion de l’approvisionnement en eau potable
  3. Soutenir l’élaboration de plans canicule communaux
  4. Sensibiliser la population aux dangers de la canicule , en particulier les personnes vulnérables, notamment les séniors et les malades chroniques
  5. Sensibiliser et informer la population sur les maladies en lien avec le changement climatique comme les maladies vectorielles émergentes (transmises par exemple par le moustique tigre, les tiques, etc.)
  6. Mettre à jour la surveillance des maladies et de la morbidité
  7. Améliorer la santé au travail face aux changements climatiques
  8. Actualiser la lutte contre la propagation d’organismes nuisibles, de maladies et d’espèces exotiques

Agriculture et sécurité alimentaire

Impacts climatiques

L’agriculture représente 5% des émissions de gaz à effet de serre du territoire cantonal et sont principalement dues aux pratiques agricoles (fertilisants) et au bétail (méthane). L’alimentation et les boissons représentent 13% des émissions dont une grande partie est émise à l'étranger.

Risques

Les changements climatiques présentent des risques conséquents pour la production agricole valaisanne. Les dernières années ont vu les épisodes météorologiques défavorables (gels tardifs, grêle, sécheresses, etc.) se multiplier, avec des répercussions économiques importantes, notamment pour les secteurs viticole et arboricole. La propagation d’organisme nuisibles, l’augmentation des risques de crue et des mouvements de terrain ou encore l’accentuation des fortes chaleurs sont autant d’autres défis auxquels devront faire face les agriculteurs.

Objectifs de réduction

- 75% d’émissions directes et indirectes d’ici 2040

  • + de circuits courts dans l’approvisionnement
  • + de pratiques agricoles régénératives et bas carbone
  • transition énergétique des exploitations

Objectifs d’adaptation

  • Maintenir les rendements agricoles

Mesures phares

  • Protéger les sols agricoles et assurer l'irrigation
  • Adapter les cultures et les pratiques agricoles
  • Créer un fonds climatique et phytosanitaire
  • Augmenter la résilience alimentaire (proximité, saisonnalité, gaspillage)

Agriculture et sécurité alimentaire

  1. Soutenir une production agricole bas-carbone
  2. Adapter les pratiques d’agriculture sur les coteaux et la plaine en matière de changement climatique (Smartfarming, etc.), encourager l’adaptation variétale et les pratiques culturales préservant des sols de qualité
  3. Protéger les surfaces agricoles via la cartographie des sols d’assolement (SDA) et autres terres arables
  4. Développer les réseaux d’irrigation, les retenues d’eau de fonte, améliorer et vulgariser les pratiques
  5. Réduire les pertes causées par les risques liés au changement climatique via un fond d’indemnisation et utiliser des alternatives durables pour la gestion des risques
  6. Soutenir les produits régionaux et les circuits courts dans l'alimentation via une plateforme et le développement des équipements de valorisation
  7. Rendre les cuisines collectives plus durables avec l’extension de la démarche Cuisinons notre région (plus de menus végétariens, élimination de la viande non suisse)